Notre empreinte

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Une empreinte ? Oui : quelle trace laisse-t-on lors de notre voyage. Elle est sincèrement assez effroyable.
Déjà prendre autant l'avion durant une année, cela donne une « empreinte carbone » qui tend vers l'infini.
Ensuite on n'a pas pu s'empêcher de visiter certains temples. Dans le cas de Angkor, j'ai été surpris de pouvoir me balader partout. Partout, cela signifie que l'on piétine tout. La roche composant le sol, les murs, les fresques est poncée à hauteur d'humain par les milliers de passages qu'il y a eux.

Le développement du tourisme signifie certes + de recettes mais cela veut dire un accroissement des infrastructures. Donc + de pollution (parking, chemins, routes prenant emprise sur la nature). Je ne parles pas de la gestion des déchets : nous arrivons avec nos habitudes et cela détraque un fonctionnement « propre » : utilisation du papier toilettes, consommation d'eau en bouteilles, de bières dans des contenants en verre, …

J'étais mitigé lors de notre safari parmi les éléphants dans un parc. Mais finalement l'approche en Jeep n'est pas si pire. La cohabitation humain<>nature est correcte.
Mais je m'en suis voulu d'avoir acheté un billet pour le zoo de Tokyo. On voulait y voir les pandas mais en fait ce n'était pas la période. J'étais vraiment triste de voir tant d'animaux en cage. Surtout que vu la densité de bâtiments à Tokyo, ce zoo n'était vraiment pas grand. Alors quand j'ai vu un éléphant, seul, dans une cage de peut-être 50m, c'était douloureux de ce rappeler que ceux du parc au Sri-Lanka peuvent parcourir 25km par jour.
Au Cambodge, à Siem-Reap, il y a un vrai marché du tuktuk — c'est toute la journée « Hello ! Tuktuk ? – No thank you. » (il y a même des tee-shirts souvenirs avec cela…) Et puis à côté on peut prendre le vélo. Le pays est complètement plat, ça ne coûte rien et puis surtout pas besoin d'essence !

En bref, notre empreinte est réelle. Il faut en être conscient. Après il ne faut pas non plus rester chez soi. Certaines actions peuvent être nuancées dans les faits.


Pour étendre la réflexion, je vous redirige vers cette vidéo très pertinente de la part d'une youtubeuse québecoise : https://www.youtube.com/watch?v=jkidFw-9gLY .

Je me suis « amusé » à calculer mon bilan carnbone sur les 3 premiers mois (uniquement pour les déplacements en avion) ; il est de 12 tonnes équivalent CO2 — soit 4 fois la moyenne annuelle française.

Classé dans : Réflexion - Rédigé par Pierrot

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