[Rando en Ardèche] - Bilan et perspectives
Rédigé par Pierrot - -Aujourd'hui, jour d'écrire de cet ultime article, cela représente exactement une semaine que je suis rentré.
À la base je voulais en 2019 effectuer une randonnée « sérieuse » tel que le GR20 en Corse. Finalement le besoin d'isolement, la volonté de ne pas emprunter l'avion et l'intérêt pour une région qui m'est inconnue m'ont amené en Ardèche.
Et tant mieux car j'ai énormément apprécié cette région. Particulièrement la diversité des paysages étaient innattendue pour moi et a consitué un fort intérêt.
Pour la toute fin de la randonnée, voici deux éléments que je n'ai pas précisé dans mon récit.
Tout d'abord, comme annoncé, j'ai terminé à Antraigues-sur-Volane dans une auberge. J'ai pris la demi-pension et j'ai pu prendre du plaisir à table, tant le soir que le matin. J'ai été très bien reçu et cela a été salvateur après ces quelques jours en pleine nature.
Enfin, je me suis mis un défi final qui collait bien avec l'esprit d'aventure et la volonté de continuer à vivre les évènements tels qu'ils arrivent : je suis remonté de Antraigues à la région parisienne en auto-stop ! Cela n'a pas été une mince affaire mais malgré l'attente j'ai passé de très bons moments. J'ai au total pris 8 lifts, pour des distances qui oscillaient entre 3km et 350km…
Je ne sais pas si j'irais à nouveau en Ardèche même si c'est une région que j'invite à découvrir !
Par contre, aucun doute sur le fait que je vais continuer sur cette lancée avec d'autres randonnées. C'est une activité qui me plaît, que je trouve facile d'accès et qui apporte vraiment de très bons moments. Alors pourquoi pas continuer : bientôt, plus longtemps ou au contraire plus brièvement, et avec des paysages encore + différents (altitude, mer, hivernal, …)
Enfin, il y a encore des éléments à paufiner sur le matériel mais cela va venir.
Au vu de mes notes voici brièvement ce que j'aurais changé :
- Utiliser un matelas long en mousse plutôt qu'un raccourci autogonflant.
J'aurais eu moins froid aux jambes et moins de crainte pour le poser sur des endroits avec des épines. - Ne pas emporter le hamac.
Il est très sympa lorsque l'on est sûr d'évoluer en forêt ; mais là ce n'était absolument pas utilisable. - Remplacer le coupe ongle par une lime à ongle en carton.
Je ne peux pas m'en passer mais c'est clairement un objet lourd qui s'interchange facilement. Reste à trouver le nouvel objet… - Dans le même périmètre, je ne penses pas que l'huile d'argan est indispensable sur une si faible durée. De même, le savon n'est pas nécessaire en si grande quantité.
- La bousolle : useless.
Comment j'ai pu imaginer qu'elle servirait vraiment alors que j'avais mon téléphone ? Au moins je suis content de ne pas avoir emporté celle en métal qui permet d'effectuer des visées (sans altimètre, intérêt faible). - Ne pas prendre de lunettes de soleil.
Évoluant en permanence avec ma casquette, je n'en ai jamais eu besoin ; même si je les ai portées au début mais c'était clairement dispensable. - Mieux réfléchir à l'intérêt du short.
Clairement au vu des températures, je n'ai eu aucune occasion de le porter. - Quant au panneau solaire à la place de la carte, c'est à étudier au cas par cas.
De même pour l'emport de lentille en nourriture ; ça peut rester intéressant dans certains cas.
Enfin je dois améliorer mon quart qui m'a servi à faire chauffer de l'eau pour y adjoindre un petit couvercle DIY.
Enfin quelques chiffres pour ce bilan
- 80km de marche ? peut-être 100km ?
Je ne sais pas précisément. (Mais est-ce si important ?) - 5 jours de marche ainsi répartis :
- 12h-19h
- 8h-17h
- 8h15-17h15
- 8h45-16h
- 8h30-14h
- 6h pour retranscrire les 30'55" d'enregistrement vocal, ce qui constitue 4650 mots. Et bien 2-3h pour remanier le texte et écrire les articles connexes dont celui-ci par exemple.