J'ai remarqué qu'un mot ressort souvent régulièrement quand je parles de ce voyage : liberté :

• "partir l'esprit libre"
• "pas de contraintes"
• "du temps libre"
• ...

C'est assez amusant car le "Libre" est quelquechose qui me motive beaucoup à travers notamment les logiciels et la "Culture Libre".

Pour voyager il faut réussir à se détacher d'un certain nombre de racines : on quitte son quotidien, on s'éloigne de ce qui nous rassure, on a des aurevoirs. D'ailleurs je trouve qu'il faut faire preuve d'un certain égoïsme pour partir voyager. Dans mon cas je trouve que si on pense à ceux que l'on quitte et puis à ce que l'on va manquer, il est dur de partir.

Alors que lorsque l'on sait faire preuve de détachement, le voyage est plus simple à amorcer.
D'ailleurs n'est-ce pas une nécessité pour savoir pleinement profiter : il faudrait un peu oublier tout son passé pour s'intéresser au présent uniquement ?

Les peurs, c'est aussi quelquechose dont il faut savoir se détacher pour profiter. Les craintes sont nécessaires (en tant que protection) mais si elles sont trop présentes, elles nous empêchent d'avancer.
Par exemple je sais que j'ai dû prendre sur moi lorsque j'ai envoyé ma demande de congé sabbatique. Cette action marquait d'une certaine manière le point de non-retour ou du moins annonçait l'amorce du voyage et tous ses préparatifs. Et bien au moment d'envoyer le courrier, j'ai dû mettre de côté beaucoup de questions que j'avais car il est impossible de tout prévoir.

Dans le reste de ma réflexion, voici des questions :

• Partir fait-il parti du courage ou c'est le caractère d'une fuite ?
• Est-ce une force de voyager ou un évitement ?

Je n'ai pas de réponse aujourd'hui.