Mes chaussures

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Si il y a bien quelquechose que j'ai pris avec le plus de sérieux dans la préparation, c'est bien ça !
J'ai pu tester un bon paquet de chaussures dans ma vie. Depuis 6 ans que j'ai sérieusement découvert la randonnée, j'ai commencé à y porter un plus grand intérêt. Et maintenant, je peux vous dire ce qui me convient.

Déjà, je suis un fervent défenseur des tiges basses, c'est-à-dire celles qui ne sont pas montantes. Censées protéger la cheville, je crois qu'elle sera en sécurité que si l'on ne peut pas du tout la bouger, comme dans une chaussure de ski. Mais à quel prix pour le genou en cas de chute ? Je préfères donc marcher + léger mais en musclant mes chevilles, en habituant mes réflexes à me rattraper lors d'un faux-pas ou en étant à l'écoute de mon corps pour ralentir le rythme lorsqu'une douleur commence légèrement à pointer.

L'imperméabilité : là c'est pareil, je privilégie la légèreté. Pour moi pas besoin de membrane Gore-Tex mais plutôt un tissu qui respire vraiment. La plupart du temps je marche quand il fait beau ; quand il ne fait pas beau je n'ai pas envie de marcher. Et si la pluie ou la rosée me surprend alors certes mon pied sera mouillé plus vite mais il séchera aussi + vite ! Je n'ai jamais eu de cas où j'ai eu les pieds humides en rentrant le soir et en même temps que le lendemain matin je sois obligé de repartir avec des chaussures humides. Toujours la chaussure a eu le temps de sécher ; soit naturellement en marchant soit dans la nuit. Et quant au température fraîche (oui, on a eu du 4°C matinal au Sri-Lanka), l'air est un peu froid sur les pieds mais dans ce cas je privilégie de marcher pour les réchauffer.

Ensuite, quelle type de semelles ? De gros crampons ? Lisses ? Un amorti important ou pas du tout ? J'en viens donc aux crampons très légèrement marqué et un amorti minimal. Je n'ai pas trop avoir un gros amorti : cela favorise à avoir une démarche de « bourrin » ce qui bousille le dos et puis cela augmente le porte-à-faux au niveau de la cheville et donc le risque de se la tordre. J'ai testé le zéro amorti (des Merrel Trail Gloves) sur le GR20 et cela a été une erreur : cela nécessite une ré-éducation complète de la façon de marcher. Donc l'amorti doit être prononcé mais pas trop, un peu comme sur des chaussures de villes. Et enfin pour le profil de la semelle, j'essaye d'avoir quelquechose le plus plat possible entre l'avant et l'arrière du pied pour adopter un déroulé du pied naturel et donc une position du corps naturel.

Tout ceci m'a donc amené vers des chaussures de « marche active urbaine » : conçu pour des balades rapides en ville, finalement cela convient parfaitement à notre usage : de la ville, du chemin et parfois des sentiers pentus. Dans ce dernier cas, on se doit d'avoir un posé du pied qui favorise l'adhérence plutôt que l'accroche mais cela permet aussi de relever le niveau d'attention que l'on porte à l'endroit où l'on marche ce qui n'est pas mauvais non plus.
Ainsi Aude et moi utilisons le même modèle de chaussures que l'on a trouvé à Decathlon.

Ce sont des Newfeel Propulse Walk 400. C'est un modèle à une soixantaine d'euros que j'ai déjà éprouvé durant 1 an et demi auparavant. Nous sommes donc tous les deux partis avec ces chaussures neuves (la même couleur :-D ) au pied dans l'espoir qu'elles nous tiennent jusqu'à la fin du périple car on les adore et nous n'avons jamais été pris en défaut.
PS : cet article n'est évidemment pas sponsorisé.

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