Juste avant le départ pour notre randonnée début juin sur la presqu'île de Crozon, avec B. nous avons fait quelques courses (au supermarché de Morgat). Nous sommes partis 2 jours + 2 nuits (au final on abrégera d'une nuit). Nous savions qu'à l'arrivée nous pourrions nous ravitailler à nouveau, donc pas d'inquiétude pour terminer à vide. Aussi nous avions des réchauds légers et un risque d'avoir assez peu d'eau — du moins de devoir l'économiser le premier jour ; donc pas moyen de faire de la grande cuisine mais possibilité de manger chaud selon l'occasion. Enfin nous prévoyions un temps possiblement mitigé (averses potentielles) mais pas très froid pour autant (12°C la nuit, 25+ la journée).
Nous avions donc besoin de 2 dîners, 2 jours de snacks et de 2 petit-déjeuners dont le second pouvait être léger voire inexistant car on terminerait dans le secteur d'une boulangerie.
Voici donc nos achats que j'ai transcrit à partir du ticket de caisse.
Liste
Snack
Chocolat noir (une tablette) : 250g
Snickers (6 barres) : 300g
Saucisson sec : 320g
Comté (une part) : 250g
Petit-déj
Crêpes fraîches (paquet de 6) : 300g
Chocolat noir (une tablette) : 250g
Dîner
Chips (un paquet) : 150g
Polenta (un sachet) : 250g
Parmesan râpé (un sachet) : 60g
Saucisse sèche : 300g
Parmesan (une part) : 200g
De mémoire, il me semble qu'il faut rajouter un paquet de graines et fruits séchés (200g ?) ainsi qu'une barquette de figue (200g ?) que j'avais avant. On a pris aussi 4 sachets de thé (pas utilisé) ainsi qu'un fond d'huile.
Résultat
Alors ça donne quoi ? On avait donc à peu près 3kg de nourritures, soit environ 750g par jour et par personne. En estimant grossièrement à 450kcal pour 100g ce qui donne dans les 3300kcal quotidiennes par bonhomme.
Finalement, comme je le disais en introduction, on a écourté d'une nuit. Et nous avons fait ce choix dans l'après-midi du deuxième jour, après avoir pique-niqué. Ce qui donne que l'on a poussé pas mal tout la seconde partie de la journée en sachant que l'on dévorerait l'intégralité de nos vivres à l'arrivée.
Ainsi globalement je trouve que l'on a bien mangé. À part le petit-déj qui était un peu léger, je n'ai pas eu faim. Nous avions la même façon de se nourrir, nous avions les mêmes habitudes ; sauf… pour le matin. J'aime bien manger copieusement le matin histoire de mettre une bonne réserve de carburant dans l'estomac ; c'est tout l'inverse de B. et j'ai donc dû compenser en snackant davantage sur la première partie de la journée, surtout qu'il a plu en permanence… Aussi, le parmesan râpé n'était pas suffisant : heureusement que nous avions un morceau à côté.
À propos de recette, le week-end suivant où j'ai randonné avec D., j'avais mélangé polenta+épices+huile+parmesan direcement dans le sachet de parmesan. C'était plus pratique à transporter et à l'avenir pour des randonnées je me ferai probablement aussi ce genre de mélange en avance.
Après avoir vu les multiples façons d'utiliser mon foulard lors d'un voyage, qu'en est-il de mes bâtons lorsque je suis en randonnée ? Disclaimer : j'ai choisi d'avoir des bâtons en randonnée, pour de multiples raisons dont la liste ci-dessous en sont des motivations ; mais il est parfaitement possible de randonner sans bâtons, car malgré tout ils présentent certains inconvénients (poids, encombrements, impression de menace, emport en avion, prix, bruit, …) mais je ne vais pas les détailler ici.
Appui lors de la marche pour :
Soulager les articulations dans les descentes en évitant le choc
Aider les muscles le reste du temps afin de :
Aller plus loin
ou être moins fatigué
ou marcher plus vite
Améliorer sa posture :
Avoir un meilleur appui, être plus équilibré et moins risquer de glisser (risque de se tordre la cheville ou chuter) — avoir constamment une « troisième jambe » (et non pas qu'une la moitié du temps lors de la marche bipède) est bien pour cela
Se tenir davantage droit, ce qui évite les douleurs de dos et reporte le poids du sac davantage sur les jambes
Fournir une régularité du geste des bras pour cadencer le pas (impression de métronome)
Montage du tarp, dans ce cas des réglables sont plus polyvalents
Se prémunir des dangers de l'environnement :
Végétaux / non-animés :
Écarter les herbes hautes où se trouvent les tiques
Pousser les orties ou les ronces
Sonder une flaque d'eau, une rivière
Animaux / animés :
Repousser un chien ou un autre animal errant
Taper au sol pour éloigner les serpents et rampants
Se donner plus de largeur lorsque l'on marche au bord de la route et inciter les automobilistes à respecter la distance latérale de dépassement de 1,5m — ce qui est trop rarement le cas :-( !!!
Pointer plus précisément un objet dans le panorama
Une autre lecture sur Randonner Malin qui en général synthétise bien les sujets (mais un site monnayé…). Aussi un article sur Cam Dewoods qui regroupe les même idées mais un peu sous une autre forme.
Après avoir rédigé mes réponses, c'est au tour de Aude de se mettre à l'exercice en ce dernier soir avant le dernier vol demain.
Ta plus grosse galère Argentine : le problème de la voiture de location qui tombe en panne parce-que le loueur n'avait pas donné toutes les explications sur le fonctionnement de la voiture et avec qui on eu des problèmes au retour pour le paiement.
Ta plus grosse peur Gestion d'une crise avec un accident ou que Pierre tombe malade ; par exemple quand on partait marcher en rando tous les deux.
Ta plus belle surprise Les endroits pour lesquelles je n'avais pas d'attente particulière ; par exemple l'Indonésie, la Malaisie ou des paysage en Australie ou encore la chaleur des personnes comme au Japon, l'accueil et le sourire en Argentine. Et aussi les retrouvailles avec les amis au Paraguay 11 ans + tard.
Ta plus grosse déception La difficulté d'accéder à l'authenticité ou des lieux non touché par le tourisme ; par exemple le Cambodge ou le Brésil.
Ton pays préféré Je n'en ai pas ; je pourrais citer pour chacun un truc super qui était vraiment bien.
Ton plus gros manque Les potes : aller boire une bière avec des amis ou partager avec eux un moment que j'ai vécu.
Ton objet que tu aurais dû prendre « Si j'avais eu une GoPro !!! » a été entendu des bonnes dizaines de fois ; et puis les jumelles qui n'ont pas été mises dans le sac au dernier moment.
Ton objet qui ne t'a jamais servi Certains médicaments, tout le reste a servi au moins une fois.
L'endroit où tu as dit « waaaaa » Indonésie : en haut du volcan Ijen avec le lever du soleil.
Ton meilleur moment zen Australie : sur le voilier.
Ta plus grosse prise de tête avec « l'humain » Sri-Lanka : avec notre chauffeur qui était arrivé en retard un matin ; Argentine, cf + haut avec la galère ; Brésil : manque de flexibilité pour se faire comprendre alors que l'on parle bien 3 langues (français, espagnol, anglais).
La plus grosse incompréhension avec la barrière du langage (il dit X, tu comprends Y) Brésil : notamment avec le serveur à Rio qui nous ramène un jus de citron à la place d'une caïpirinha, puis qui nous amène une caïpi mais à l'ananas et finalement qui nous ramène une caïpi tradi limao.
Le plus gros choc culturel Pas vraiment de choc culturel, malgré des pays, des religions, des habitudes différentes mais ce n'était pas un choc ; certainement car cela fait longtemps que je travaille dans l'inter-culturalité et que j'ai l'habitude de m'adapter.
Le moment où tu t'es dit « c'est quand-même pas si mal la France » « Joker ! »
Le moment où tu t'es dit « on est vraiment des cons en France » Quand j'avais un accueil chaleureux et que l'on m'aiguillait facilement : « c'est pas à Paris que l'on aiderait des touristes comme ça. » Et aussi dans les restaurants où la carte était vraiment variée.
Ta plus grosse fatigue Les fois où l'on marchait 15km par jour ; par exemple au Japon, à Ilha Grande (Brésil) ou Cameron Highlands (Malaisie) et les fois où j'étais fatigué du mauvais temps.
Le morceau de musique que tu as le plus écouté Pas de morceau en particulier mais plutôt l'émission de It Is What It Is, d'ailleurs beaucoup celle de juillet 2017 spécial sunshine.
Le morceau de musique préféré découvert en trip Argentine avec le tango découvert durant un festival mondial à Buenos-Aires.
Le truc que tu redoutes le plus en rentrant Être au chômage.
Le premier truc que tu vas faire en rentrant Faire un gros bisous à mon papa.
Le truc que tu n'avais pas prévu avant de partir et qui te fait galérer (ex. Impôts, assurance, ...) Les amendes de stationnement de la voiture que je n'ai pas payé avant de partir et qui sont arrivées je-ne-sais-où.
La plus grosse qualité que tu as apprise Être encore + patiente« j'ai été à l'université de la patience en Guinée, et là j'ai passé mon doctorat. »
L'endroit sur Terre où tu sais que tu reviendras forcément Sur les 5 continents.
Peux-tu résumer ton voyage avec une photo par pays ou une photo par mois ? Oui :-)
Can you imagine living in one of the places you visited ? / Peux-tu imaginer vivre dans un des lieux que tu as visité ? Oui : Malaisie, en Indonésie, en Australie, en Argentine, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande.
Which experience during this trip will have the biggest influence on the rest of your life ? / Quelle expérience durant ce voyage aura la plus grande influence sur le reste de ta vie ? L'amour encore + fort pour la mer, notamment avec les expériences de snorkelling, plongée et voilier ; ça me donne encore + envie de vivre dans un endroit proche de la mer et de refaire du voilier. My love for the sea is stronger. Particularly with the snorkelling, diving and sailing. It make me wish to live in place near from the sea and to do sailing again.
Que va-t-il se passer dans ta tête le dernier jour avant le retour à la case départ ? Déjà, je réponds à toutes ces questions. Il faut re-planifier maintenant les choses dans une nouvelle aventure qui est le retour en France.
Comme j'ai déjà décrit plus tôt, je vous ai proposé de me poser les questions que vous vouliez. Après collecte de celles-ci, à mon tour de travailler. Et voici les réponses que je formule. Pour ne pas trop vous ennuyer, j'ai respecté la règle énoncée par Colonel Martin : réponse en 1 phrase et, si possible, en mentionnant le pays concerné.
Ta plus grosse galère joker! ; je n'en ai aucune idée.
Ta plus grosse peur Les piqures d'insectes de Aude qui enflaient et son intoxication alimentaire.
Ta plus belle surprise Réussir cette aventure jusqu'au bout sans grosse encombre et en découvrant énormément d'endroits magnifiques.
Ta plus grosse déception Japon : Shibuya Crossing, car c'est une place mythique et que l'on m'en avait beaucoup parlé comme symbole de Tokyo mais finalement je n'ai pas eu le coup de cœur attendu — cependant c'est juste un exemple significatif parmi tant d'autres.
Ton pays préféré Australie : une diversité incroyable de paysages et un niveau de vie où je retrouve mon confort.
Ton plus gros manque Je l'ai déjà décrit dans un autre article : ma moto, une bonne connexion Wi-Fi (stable et rapide) et un moyen de cuisiner à mon envie.
Ton objet que tu aurais dû prendre Je sais qu'il n'aurait pas servi tout le temps mais en balade nature, plusieurs fois j'aurais bien aimé avoir mon filtre à eau (idem, déjà suggéré précédemment).
Ton objet qui ne t'a jamais servi La carte d'adhésion à l'assurance rapatriement international, tous les médicaments et la trousse de soin (sauf ibuprofène, paracétamol, anti-histaminique et pansement — les basiques).
L'endroit où tu as dit « waaaaa » Nouvelle-Calédonie : à la Pointe Moly, en voyant tous le monde sous-marin et le fameux tombant.
Ton meilleur moment zen Nouvelle-Calédonie (encore) : en apnée pendant des poignées de dizaines de secondes à regarder les requins calmes sous leur rocher.
Ta plus grosse prise de tête avec « l'humain » Sri-Lanka : quand on s'est fait ouvertement arnaquer par un patron d'hôtel à payer un transport plus cher qu'un taxi à Paris.
La plus grosse incompréhension avec la barrière du langage (il dit X, tu comprends Y) Japon : j'ai demandé où trouver un ATM à Tokyo et la personne en face n'a pas bité un mot de ce que je disais en anglais.
Le plus gros choc culturel Doha : à l'aéroport (première escale du premier avion) où il y a un melting pot vraiment incroyable et qui fait du bien.
Le moment où tu t'es dit « c'est quand-même pas si mal la France » Tous les pays sauf Australie : où cela coûtait trop cher de téléphoner en France ce qui accentuait davantage l'éloignement.
Le moment où tu t'es dit « on est vraiment des cons en France » Quand les français ne disent même pas bonjour/hi/hola et que je fais face à la réputation pourrie qu'ont les touristes venant de France.
Ta plus grosse fatigue Argentine : Facile, notre vol de l'Océanie (Nouvelle-Zélande) à l'Amérique du Sud (Argentine via Chili) en passant la ligne de changement de date a été le voyage le + épuisant.
Le morceau de musique que tu as le plus écouté Pas un morceau en particulier mais une émission de radio : It Is What It Is animé par Laurent Garnier évidemment.
Le morceau de musique préféré découvert en trip Alors, je vais tricher en parlant plutôt d'une autre découverte immatérielle : la langue construite du toki pona.
Le truc que tu redoutes le plus en rentrant Manquer de moyens (financiers en particulier) pour repartir immédiatement car j'ai la bougeotte.
Le premier truc que tu vas faire en rentrant Une lessive de toutes mes fringues, à la température qui convient (et pas tout à 30°C…) et certainement avec un bon adoucissant qui sent bon !
Le truc que tu n'avais pas prévu avant de partir et qui te fait galérer (ex. Impôts, assurance, ...) Le budget global qui a un peu explosé pour plusieurs raisons ; pas une grosse galère mais cela constitue un poids non-négligeable.
La plus grosse qualité que tu as apprise J'ai ré-appris la confiance et l'importance de ce tourner vers « l'autre ».
L'endroit sur Terre où tu sais que tu reviendras forcément L'Amérique du Sud : on avait déjà en tête de venir au Chili à la bonne saison mais la découverte de l'Aconcagua et du Nord-Ouest de l'Argentine en sera un accélérateur !
Peux-tu résumer ton voyage avec une photo par pays ou une photo par mois ? Oui, facile, il suffit d'aller voir ma galerie où j'ai choisi une image marquante pour chacun des pays (mais à l'heure actuelle, il manque certainement des pays dans l'album).
Can you imagine living in one of the places you visited ? / Peux-tu imaginer vivre dans un des lieux que tu as visité ? Oui : je penses à Kuala-Lumpur — pour la diversité et l'activité d'une capitale —, la Tasmanie — pour ses paysages magnifiques et le caractère très accueillant des habitants — ou le Paraguay — car c'est un pays auto-suffisant et stable. Yes : I think to Kuala-Lumpur (for the diversity and activity level as a capital), Tasmania (for the wonderful landscape and the welcoming behaviour of the inhabitants) or Paraguay (because it's a self-sufficient and stable country)
Which experience during this trip will have the biggest influence on the rest of your life ? / Quelle expérience durant ce voyage aura la plus grande influence sur le reste de ta vie ? Me détacher et prendre conscience de moi et des autres. Letting go and become aware of myself and others.
Que va-t-il se passer dans ta tête le dernier jour avant le retour à la case départ ? « J'veux pas rentreeeer :'-( » (véridique !)
J'ai déjà décrit les objets que j'avais dans mon sac en partant. Cette liste a beaucoup évolué : des objets renvoyés, d'autres abandonnés, certains nouvellement achetés ou récupérés. Mais je dois avouer que globalement, mon sac s'est alourdi et c'est souvent un casse-tête à organiser. Et puis je sens déjà que j'ai envie de repartir, ou bien je me poses des questions du style « si c'était à refaire, qu'est-ce je changerais » ; alors forcément je me demande comment aurais-pu être mon sac, ou comment je le préparerais à la prochaine occasion.
Énoncé
Alors pour l'exercice, j'essaye d'établir une liste de voyage qui ne dépasse pas 100 objets — un “100 thing challenge”. J'en avais parlé dans mon article sur le plaisir de la simplicité volontaire et j'ai envie de voir si c'est possible.
Dans les règles, je distinguerais bien les objets. Exemple typique : l'ordinateur et son chargeur sont deux objets différents ; mais une paire de chaussettes n'en constitue qu'un seul. Grosso modo, un élément remplaçable est un objet.
Liste de voyage en 100 objets
Administration
Carnet vaccination
Carte assistance santé
Carte de crédit
Copie plastifiée passeport
Passeport
Permis de conduire
Permis international
Portefeuille
Électronique-Divertissement
Adaptateur universel
Boule quiès
Briquet
Câble USB
Carnet+crayon
Chargeur ordinateur
Clef USB
Écouteurs
Lampe de poche
Livre
Ordinateur
Smartphone
Pique-nique-Balade
Bouteille d’eau
Cadenas
Cuillère
Duct-tape
Ficelle-lacet
Filtre à eau
Sac à dos 40L
Sac congélation zip-lock 1
Sac étanche 8L S2S
Sac ville 15L
Tuperware
Toilette-Santé
Anti-histaminique
Brosse à dent
Coupe-ongle
Étui à lentilles
Étui trousse toilette
Huile argan
Ibuprofène
Pierre d’alun
Solution hydro-alcoolique
Produit à lentilles
Savon douche
Savon mini
Serviette microfibre
Vêtement
Bonnet
Caleçon 1
Caleçon 2
Casquette
Chaussettes 1
Chaussettes 2
Chaussures
Collant mérinos
Coupe-vent
Foulard
Gilet doudoune
Jeans
Lunettes de soleil + étui
Lunettes de vue + boîtier
Pantalon toile
Polaire
Sac à viande en soie
Short
Sweat capuche IB
Tee-shirt ML mérinos 1
Tee-shirt ML mérinos 2
Conclusion
Bon, je vois que l'exercice n'était pas si difficile. Je me suis basé sur ce avec quoi je suis parti, ce que je trouve que je n'ai pas utilisé ou ce qui m'a manqué. Et finalement ça rentre largement sous la barre de 100 items. Même pas besoin de couper dans la liste ! Bon mon deuxième casse-tête serait maintenant de caser ça à moins de 10 kg par exemple, et aussi connaître combien cela coûte environ.
Cela représente une bonne période depuis que je me balade avec mon foulard. Il est très simple : un rectangle de tissu en toile de environ 2m×1m ; un peu comme un paréo. Et pourtant il peut servir à vraiment beaucoup de choses. C'est l'objet de voyage polyvalent par excellence. Voici tous les usages que j'ai pu répertorié :
C'est une astuce tout simple et qui ne vient pas de moi mais d'un document de l'institut national de veille sanitaire (à lire vraiment!). Je suis tombé dessus alors que je glanais des informations avant le départ. J'ai l'habitude de chercher des informations sur le site officiel de la diplomatie. Mais là c'est suite à mon questionnement sur les vaccins que je suis arrivé dessus.
L'idée dictée est de se caler sur l'heure locale à l'arrivée du vol, dès le départ. Pas besoin de se dire que l'on va se coucher tôt ou tard la veille du départ, de ne pas dormir dans l'avion ou calculer quoi que ce soit selon que l'on voyage vers l'ouest ou l'est. Pour y parvenir, j'ai un moyen très simple. Dès que j'arrive dans l'aéroport de départ, je cale ma montre sur l'heure locale à l'arrivée et je gardais mon portable sur l'heure « actuelle ». Ainsi par exemple si je décolle à midi de Paris pour aller à Québec, j'ai mon téléphone qui indique 12:00 et ma montre 06:00 et je ne me fies qu'à elle pour savoir dans quelle « état » me mettre. Oui je parles d'état car une fois ceci appliqué j'essais de réfléchir avec l'horaire d'arrivée. Je me met dans l'état sommeil, dîner, petit-déjeuner ou autre. Même si j'avais parfois un dîner en pleine nuit, je me dis que c'est une simple collation. Ou alors si c'est la nuit à l'heure du petit-déj', j'essais quand même de me mettre quelque chose dans le ventre.
Ensuite les conseils classiques à l'arrivée sont toujours utiles :
absorber le maximum de soleil et de lumière en journée pour que le cerveau comprenne le nouveau cycle jour/nuit,
se caler au mieux sur le nouveau rythme, notamment en évitant les soirées trop tardives dès le début,
prendre ses repas à l'heure et respecter ses horaires de sommeils habituels.
Enfin, je dois dire que dès que j'ai un décalage horaire important (+ de 3h par exemple) j'applique cela 1 voire 2 jours avant le décollage. J'ai donc particulièrement essayé d'appliquer cette méthode pour mes vols France<>Canada, France>Sri-Lanka et Brésil>France.
Ce que l'on emporte pour un tel voyage n'est pas évident. C'est affaire de compromis (notamment sur les vêtements), ou de paris (en bien ou en moins bon) sur des affaires ; et on arrive à établir le contenu de son sac. Mais avec l'expérience, le voyage qui avance et les destinations qui se multiplient, on se rend compte qu'il faut compléter son sac. Passage en revue de mes achats au cours de ce périple.
Portefeuille
Acheté au Japon pour le souvenir et parce que je trouvais l'objet beau. C'était une erreur de partir sans portefeuille mais trouver un modèle léger, fin et à l'image du voyage (avec pleins de tampons de visa), ça reste une bonne idée. Je l'ai complété avec un paquet de Fisherman's Friend pour les pièces.
Cintre pliable
Plus pratique pour sécher le linge en toutes conditions, en réalité je n'en ai pas encore eu besoin mais probable qu'en Australie ou en Amérique du Sud, cela soit davantage utile.
Doubleur jack
Permet de brancher 2 paires d'écouteurs sur une seule sortie son. Très pratique pour regarder ensemble un film ; souvent c'est lorsque l'on attend à l'aéroport où l'on ne peut pas mettre le volume de l'ordinateur.
Ordinateur
En parlant de ça, j'ai finalement craqué pour m'en acheter un. Nous n'avons plus à nous en partager un pour 2. Sachant que même si l'on a chacun nos smartphones, cela reste des dispositif de lecture ; avec on ne peut pas aussi bien créer qu'avec un ordinateur : écrire un email, retoucher des photos, rédiger un article, … Et puis j'ai profité des prix bas malaisien : 1299RM / 276€ pour un HP 14-am064CTU celeron. Ce n'est pas un foudre de guerre mais je m'en sors bien. À ceci il a fallu ajouter un sac à dos car celui que j'ai ne peut pas le contenir correctement et la pochette qui m'a été fournie était bien trop voyante. Ainsi je me suis un peu alourdi mais cet achat me semble intelligent car après 2 mois de voyage je pense avoir bien décidé pour les 6 restants.
Pierre fine en collier
Également appelée pierre « semi-précieuse », j'ai craqué dans l'outback à Lightning Ridge pour m'acheter une Tiger Eye. Je garde pour moi les raisons qui m'ont poussé à l'acheter mais je reste très content de cet achat.
Hand-spine
Petit gadget anti-stress qui a vraiment peu d'utilité. Mais en réalité cela a un intérêt : cela me sert de grigri et correspond à un moment où j'ai pris la ferme intention d'alléger mon sac. Alors bizarrement je compense avec un petit objet qui ne prend pas de place et qui a une part d'inutilité :-)
Déjà, que signifie « DIY » : c'est un anglo-acronyme pour « *Do It Yourself »/« Fais le toi-même ». C'est tout simplement une manière de vous présenter mes petits bricolages au cours de ce voyage.
Comme pour ma liste en cabine, j'avais envie d'écrire depuis longtemps la liste de ce que j'ai emporté pour ce tour du monde. « Longtemps » ? En fait depuis que je suis parti. J'avais déjà donné une idée de ce que j'ai emporté comme vêtements. Mais malgré cela je vais reprendre ma technique précédente : la veille du départ j'ai étalé puis pris en photo mes affaires ; je me base donc dessus pour lister (de haut en bas, droite à gauche).