[Gnomon Farm] - Crèpes, cochons, cheese

rédigé le et publié le -

Hier journée plutôt tranquille : nourrir les cochons le matin. Ranger des clôtures métalliques l'après-midi. Ça va.
Mais on avait encore de l'énergie !

Qu'à cela ne tienne, on va cuisiner des crèpes. Le truc franchement, je crois que l'on apprends à préparer cela quand on a 6 ans… Et pourtant on est passé pour des cuisiniers auprès des autres volontaires internationaux.
Bizarre, les 2 frenchies préparent un truc simplissime que chacun peut garnir à sa volonté et tout le monde est content. Bref on a rendu heureux ceux qui rentraient du cinéma et ce matin on avait autre chose que du pain rassi :-D
Allez la recette :

1 œuf
100g de farine
200mL de lait
huile/sel

Cela donnera environ 6-8 crèpes. À multiplier d'autant qu'il faut pour que tout le monde mange à sa faim. On mélange les deux premiers ingrédients. On délaye avec le lait pour enlever les grumeaux. Puis on allonge la pâte avec le reste de lait.
Et « voilà ! »

L'amusement d'aujourd'hui (car faut bien se marrer de temps en temps (ce n'est pas avec le cochon mort dans son enclos que je me suis marré… )), c'est le brie ! Guy, le fermier d'ici, a récupéré je ne sais comment (certainement un ami laitier), 8 palettes (ouais ça représente beaucoup !) de fromage de « brie » (ça ressemble + à des « Caprice des dieux ») mais qui n'ont pas la pellicule blanche autour. Ils ne peuvent donc être vendu et ils sont récupérés pour être donnés aux cochons — bon, ça ne m'étonnerait pas que l'on puisse en récupérer quelques-uns pour préparer une sauce ou autre en cuisine.
Donc nous avons découvert une nouvelle discipline : le jeté de fromage de brie sur des cochons affamés. On s'est bien marré. Nous essayions d'éviter cela mais parfois le fromage heurtait le flanc du cochon et celui-ci se retrouvait marqué de la forme du brie. Bref, bonne tranche de rigolade !

Ah, j'allais oublier de raconter que l'autre aventure de ce matin, c'est que l'on devait déplacer 8 cochons (des gros) d'un enclos à un autre. Parmi ceux-là on a eu 2 spécimens : une première femelle super relou qui ne voulait pas avancer (ça a dû nous prendre 30 minutes à 3 personnes pour réussir à ce qu'elle bouge) — et surtout le plus gros des gros mâles.
La bête doit mesurer 1m de large, le dos m'arrive au niveau de la hanche, les dents/défenses qui ressortent. Franchement on croirait Pumba ! Heureusement le bestiau n'était pas trop farouche mais c'est assez impressionant. Après ça, je dois dire que me retrouver devant un sanglier n'est plus une situation qui m'effraie.

Classé dans : Australie - Rédigé par Pierrot

#1  - Jonathan a dit :

"Franchement on croirait Pumba" loool. Tu m"as bien fait rire!
hakuna matata l'ami! :)

Fil RSS des commentaires de cet article

Les commentaires sont fermés.