Mes nouveaux passe-temps

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Dans la vie, c'est toujours bien d'avoir des passe-temps. On a toujours des périodes d'activités mais des fois cela fait du bien de juste prendre le temps de « ne rien faire », ou plutôt de « ne rien faire de particulier ». Et c'est ce que j'ai (re-)découvert. Certains remplissent des mots-croisés, lisent un livre ou regardent le paysage passer. Mais je me suis trouvé mes passe-temps au travers du voyage.

Guetter les guecko attaquer les insectes

Particulièrement dans les pays chauds (en réalité, surtout en Asie du S-E), c'est amusant de les regarder, posés, au bord d'une lumière ou abrité derrière une branche, en train d'observer les insectes et attendre le bon moment pour bondir.
Et bien il m'est arrivé de patienter de longues longues minutes à les voir bondir… et je n'en ai jamais vu un seul bondir :-D

Regarder les vagues et deviner les formes qu'elle vont prendre

J'ai découvert cette activité en Australie, près de la Great Ocean Road. J'ai toujours aimé la mer depuis tout petit. Mon initiation au body-board à 5 ans m'a vite enseigné à décrypter les marées, les ondes marines et la formation des vagues. Et pourtant je continue à apprécier ces mouvements imprévisibles.

Rouler en mode roadtrip et particulièrement dans l'outback à essayer de poursuivre un mirage

Roadtrip/Voyage de la route ; je ne m'étais jamais bien représenté ce que c'est. Et l'Australie est un pays magnifique pour découvrir cela. En réalité, emprunter une route pour rouler apporte un certain plaisir, une certaine satisfaction. Tout comme (je me le suis découvert récemment), laver la vaisselle est une activité passionnante dans le sens où elle laisse l'esprit libre, conduire est aussi tranquillisant. Ce qui m'a le plus plu c'est de rouler sur des putains de lignes droites dans l'outback — je veux dire genre 50km sans un seul putain de virage — en pleine journée avec un mirage qui se forme à l'horizon au-dessus du goudron et que l'on essaye de poursuivre. Le pied sur la pédale d'accélérateur, la main sur le volant et la tête ailleurs.

Écouter les fourmis marcher

Dernière activité découverte pour moi, à la suite d'un petit-déj' ensoleillé, j'ai vu des fourmis s'attaquer aux quelques miettes de notre repas. Et je me suis mis à les observer. C'est impressionnant ce que ça peut porter ou déplacer une fourmi. Ce qui m'a amusé c'est de voir un pétale de corn-flakes se balader entre les herbes. Et c'est à ce moment que j'ai vu qu'en traînant ce morceau la fourmi provoquait un certain bruit, très léger mais perceptible.

Classé dans : Réflexion - Rédigé par Pierrot

#1  - titeufeur a dit :

Ecouter les fourmis marcher... tu as fumé la moquette ou quoi ? :) :) :)

#2  - Jesuisunenchanteur! a dit :

Probablement un reliquat de son enfance dosée à coup de Werber..... :-)

#3  - Titeufeur a dit :

Jonathan Wells hérite de la maison de son oncle biologiste, Edmond Wells, dans laquelle il s'installe avec sa famille. Peu à peu, il va mettre à jour ses études et ses découvertes révolutionnaires sur les fourmis en s'aventurant dans la cave, malgré la tentative de dissuasion de ce dernier dans une lettre. Cette cave sera la clef de voûte du suspense de l'histoire. Il découvre également une énigme, clef de l'intrigue : « Comment faire quatre triangles équilatéraux avec six allumettes ? ». Cependant, un jour il va disparaître et, peu à peu, les autres personnes qui tentent de le secourir aussi. Parallèlement, une colonie de fourmis rousses vit son quotidien dans une ville-fourmilière appelée Bel-o-kan. 327e, une fourmi mâle, avertit la reine que son groupe a été décimé par une force mystérieuse. Il rencontre alors 103 683e, une fourmi asexuée.

#4  - Pierrot a dit :

Ahah, vous m'avez bien fait rire tous les deux ! :-)

#5  - Joss Beaumont a dit :

Dans les grandes cités fourmis modernes, la répartition des tâches, répétée sur des millions d'années, a généré des mutations génétiques.
Ainsi certaines fourmis naissent avec d'énormes mandibules cisailles pour être soldats, d'autres possèdent des mandibules broyantes pour produire de la farine rie céréales, d'autres sont équipées de glandes salivaires surdéveloppées pour mouiller et désinfecter les jeunes larves.
Un peu comme si chez nous les soldats naissaient avec des doigts en forme de couteau, les paysans avec des pieds en pince pour grimper cueillir les fruits aux arbres, les nourrices avec une dizaine de paires de tétons.

#6  - Inspecteur auxiliaire Farge a dit :

Il faut se rendre à l'évidence : l'univers des insectes est globalement un univers de femelles, plus précisément de veuves. Les mâles n'y ont qu'une place épisodique.
Les fourmis (1991) de Bernard Werber

#7  - Malin, ya plus cafe maintenant a dit :

Cessez de sourire devant vos écrans, je vous parle de choses graves. Je vous parle de l'avenir de l'humanité. Cela ne pourra plus durer. Ce mode de vie n'a pas de sens. Nous gaspillons tout, nous détruisons tout. Les forêts sont laminées pour faire des mouchoirs jetables. Tout est devenu jetable: les couverts, les stylos, les vêtements, les appareils photo, les voitures, et sans vous en apercevoir vous devenez vous aussi jetables. Renoncez à ce genre de vie superficielle. Vous devez y renoncer aujourd'hui, avant qu'on ne vous force à y renoncer demain.

#8  - Pierrot a dit :

Tous ces palabres me font penser à « La Horde du contrevent » de Alain Damasio, encore un auteur de S.F./imaginaire français qui vaut le détour !

#9  - Grimm a dit :

A la claire fontaine !
:)))))))))))))))))

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