Les point à surveiller lors de la location d'un van

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Nous avons choisi de louer un van et ne pas en acheter un car nous n'allions pas l'utiliser assez longtemps pour que ça soit rentable. Dans un cas comme l'autre, cela représente une dépense assez conséquente et on craint parfois avoir certaines surprises.
Ainsi pour que ça ne se transforme pas en piège voire en arnaque, je vous liste les points à surveiller que j'ai relevé au moment de ma location.

Le plein d'essence au départ supérieur au maximum possible

Je n'ai pas eu le choix de l'option « réservoir plein au départ - vide à l'arrivée » (sinon c'est l'inverse : on doit effectuer le premier plein et la jauge doit être au max lorsque l'on le rend), mais d'un sens cela m'arrangeait. Sauf que cela était facturé 66$. Pourquoi pas — j'entends une conversation au comptoir à côté avec un modèle de véhicule similaire au mien et l'argument était que le réservoir étant de 55L, cela donnait un prix de 1.2$/L, ce qui est vraiment honnête.
Sauf qu'au cours des 600km suivants, je n'ai jamais réussi à mettre + de 35L dans le réservoir et mon plein le plus cher (à près de 1.4$/L) était un peu moins de 50$. Incompréhension.

Les bouteilles de gaz hors-de-prix

L'option que j'avais par contre contracté était d'avoir les bouteilles de gaz au départ. C'est un modèle assez standard mais je voulais m'éviter cette contrainte pour le premier soir afin d'avoir l'assurance de manger au moins des pâtes chaudes. Sauf que j'ai payé 25$ pour 3 recharges (dont 1 déjà entamée…) alors que plus tard, j'ai pu en acheter 4 pour 8$…

Le modèle de van pas exactement similaire aux photos

J'ai utilisé le meta-moteur de recherche Motorhome Republic afin de trouver le véhicule qui allait bien. On joue avec les options disponibles, on ajuste les dates, on se fait refuser une première réservation par manque de disponibilité. Bref, à la fin je choisi un véhicule (ce fameux « Hippie Camper ») et en réalité ce n'est pas exactement conforme à l'idée que j'en avais eu avec l'aide des photos. Si on compare bien, les différences ne sont pas si importantes (les banquettes et rangements agencés différemment, le auvent à l'arrière plutôt que sur le côté, …) mais il convient d'être préparé à tomber sur un van + petit qu'espéré.

La disponibilité des modèles

Je pensais que l'on serait à l'abri des éventuelles ruptures car nous sommes plus ou moins en basse saison. Mais en réalité il faut se tenir à l'adage de préparation des vacances en Australie : « il faut s'y prendre à l'avance ! ».

La vérification de l'état des lieux sommaire

Check-out de l'auberge de jeunesse, transport en commun, puis un peu de marche à pied pour arriver à l'agence de location qui est à l'extérieur de la ville.
Un peu d'attente sur place, je suis pris en charge pour remplir les papiers, puis on reprend le contrat point par point et notamment la question de l'assurance. Cela prends pas mal de temps finalement — oui on ne lâche pas plusieurs centaines de dollars facilement. Puis on va au véhicule. On me montre tous les accessoires, comment cela fonctionne ; bref, je commence à être un peu fatigué et surtout pressé de repartir avec mon nouveau joujou.
Donc quand il faut s'atteler à vérifier l'état des lieux du véhicule, les éraflures, bosses, points de rouille et éclats sur le pare-brise, je ne suis plus complètement alerte. Surtout que la personne qui s'en charge en a l'habitude et moi pas. Donc je repars avec la crainte d'avoir oublié des points essentiels. En réalité ce n'est pas si grave car au moment de rendre le van, la seule vérification a été de s'assurer de ma bonne foi lors de la réponse à la question “Any accident ?”…

Le fonctionnement de tous les accessoires « non-évidents »

Même si je sais comment fonctionne globalement un van/camping-car, chacun a ses spécificités. Et de la même manière qu'il faut conserver de l'énergie pour vérifier l'état des lieux, il convient d'être vigilant à demander l'explication du fonctionnement de tous les accessoires qui ne nous semblent pas évident.
Pour ma part, j'ai manqué l'endroit pour remplir le liquide lave-glace, la manière d'ouvrir le moteur (même si il me l'a montré, je n'ai jamais réussi à le reproduire), la localisation de la clef pour libérer la roue de secours, l'emplacement de la trousse à outils. Pour tout le reste, on a réussi à s'en sortir avec +/- de tâtonnement ou +/- de temps mais je penses qu'il ne faut pas hésiter à demander des informations sur ce qui ne paraît pas évident.

La présence des éléments de sécurité

Je n'ai pas eu vraiment la certitude d'avoir obligatoirement les accessoires suivants et je ne les ai jamais vu. Et pourtant, cela aurait pu être nécessaire de les avoir, notamment en cas d'urgence :

  • trousse à outils
  • triangle de signalisation
  • gilet fluorescent
  • First Aid Kit
  • « Welcome Pack »

Les termes de vocabulaires inconnus

A posteriori, je me rends compte qu'il y a un certain nombre de mots que je n'ai pas compris durant la signature du contrat : “PPF”, “dent”, “no PPC”, …
La location d'un van fait appel à un vocabulaire spécifique (“bond”, “liability”, “deposit”, …) que l'on peut apprendre à l'avance ; mais on a toujours des surprises auxquelles il faut porter attention.


Pour continuer la lecture, petit article synthétique : http://adeskilometresdeparis.over-blog.com/2013/12/la-location-d-un-van-en-nouvelle-z%C3%A9lande.html .

Classé dans : Australie - Rédigé par Pierrot

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