[Photos] - Voici les photos de l'Indonésie

Rédigé par Pierrot - -

Ça y est, j'ai encore réussi « une fournée ».

Ce n'est vraiment pas facile de s'occuper des photos. J'améliore de + en + mon processus de traitement (quoi faire dans quel ordre pour être efficace), mais il s'avère qu'il y a toujours une certaine quantité de données à traiter et j'ai parfois des images récalcitrantes.
Et les conditions ne sont parfois pas réunies pour y travailler : luminosité sur l'écran, « yeux pas bien ouverts », ou juste pas l'envie.

Alors c'est vrai, cela date de 5 mois maintenant mais je dois avouer avoir du plaisir à me replonger dans les souvenirs de ce pays.

Par ici donc le lien pour aller voir ces petites palettes de pixels de l'Indonésie :

https://pierre-dubois.org/vrac/?dir=2017/201703_Indonesie

Pour rappel j'avais écrit un article avec l'agenda dans ce pays et là l'accueil de ma galerie pour ce voyage.

La prise de risques inconsidérés

Rédigé par Pierrot - -

Lorsque l'on prépare son voyage, on essaie d'anticiper un certain nombre de dangers. Un nombre important d'animaux mortels vivent en Australie, les moustiques d'Asie peuvent convoyer de nombreux parasites, certains lieux sont sujets au vol, on affronte des lieux à l'hygiène douteuse, la circulation routière peut être impressionnante, on marche sur des sentiers à la qualité et au balisage « hors-norme ». Bref, tout ça, on le « sait », et d'une manière ou d'une autre, on y est préparé.
Mais il y a des risques pris que l'on n'aurait jamais imaginé.

Brrrrrrromm…

La première chose impressionnante qui est arrivée était en Indonésie. Nous étions sur l'île de Gili Trawangan. J'étais réveillé assez tôt le matin et je profitais du calme encore présent pour plonger dans et parcourir mes pensées. Bref, 7h du matin, personne n'est réveillé autour, toujours aucune activité aux alentours. Et soudainement je sens une forte vibration. Ou + exactement un tremblement. Un tremblement de terre ? Je n'en sais rien. Ça s'est arrêté, je vais à la fenêtre, je vois l'eau de la piscine avoir des vagues régulières. Est-ce le vent ? Des travaux mécanisés sur le sol profond ? Ces 2 hypothèses sont peu probable à cet endroit de cette petite île à une heure si matinale.
Pas de récidive ; je me connecte et je cherche un flux d'informations en continue sur les tremblements de terre (et les tsunamis…) — je sais que ça existe et ça sera la seule manière de confirmer ou infirmer ce phénomène.
Après quelques (dizaines de?) minutes, je tombe sur un site officiel qui référence effectivement une activité sismique de « niveau » 5.5 avec un épicentre à 140km d'ici. Nous avons vécu, et survécu, à un séisme (assez mineur, c'est vrai :-) ). Amazing

Spaff!

Le deuxième danger que nous avons encouru sans en mesurer réellement le risque est lorsque nous avons passé notre première nuit au campement Dawson's Springs dans le parc du Mont Kaputar. On arrive de nuit car 1) la route pour monter était vraiment pourrie et 2) on a voulu profiter du coucher du soleil. Dans le campement, on trouve des petites aires aménagées avec à proximité des tables de pique-nique et des fire-pits. On hésite un peu, on s'arrête, on vérifie si on est à niveau. On se déplace à nouveau. On finit par trouer l'emplacement qui nous convient.
La soirée se passe bien, malgré de nombreux kangourous qui rôdent vraiment près (3 mètres) pendant le repas au bord du feu. La nuit est « un peu fraîche » (5°C) et humide mais rien de si différent que le désert. « Donc » je suis réveillé vers 4h/5h du matin avant le lever du soleil. Un peu de vent provoquant la chute de graines et un peu de pluie sur le toit éveillent mes oreilles. Tiens, à un moment j'entends comme un bruit sourd, quelque-chose qui chute au sol ; une branche ? pas grosse alors.
Réveil au frais, on émerge, on cherche le soleil entre les nuages. Et là, je vois. Ce que je pensais être une « petite branche » n'est autre qu'une branche de 8m de long, 50cm à la base, qui est tombé de 6-7m de haut cassant une barrière en bois… juste là où l'on souhaitait s'arrêter avant de changer d'avis une dernière fois…
Nous avons par chance évité de se retrouver écrasé par une branche. Les fois suivantes nous étions + attentif à ce que l'on avait au-dessus de nos têtes.

Le voyage épique de l'Indonésie à la Malaisie

Rédigé par Pierrot - -

Quand on voyage d'île en île, que l'on a un avion à prendre et que l'on cherche à profiter jusqu'au dernier moment, il n'est pas toujours évident d'arranger tous les transports de la manière la + confortable qui soit. Ainsi notre transfert de l'Indonésie à la Malaisie a été assez épique.

Nous avons passé notre dernière nuit sur l'île de Lombok. Notre hôtel était à Senggigi. Avec un vol à 7h, le temps d'enregistrement et un trajet de 1h, il nous fallait quitter l'hôtel à 5h du matin. Ainsi réveil à 4h pour prendre un taxi privé. Vol RÀS. Atterrissage à Yogyakarta (île de Java) 1h30 + tard ; mais avec le décalage horaire, il n'est que 7h30… Et notre vol pour Kuala Lumpur est vers 11h. Patience. Second vol, nickel, on arrive en début d'après-m' dans la capitale malaisienne. On réussit à capter un voyage en bus pour la destination de notre guest-house vers 16h30. Le trajet se passe bien mais on arrive à la gare routière de Melaka vers 19h45. Tous les guichets sont fermés mais j'arrive à glaner des informations pour m'assure que le bus de ville qui nous intéresse (le n°11?) afin de rejoindre le centre passe vers 21h. Et c'est le dernier de la journée. On arrive à la guest-house (après 1km de marche quand même) vers 22h30 où l'on est très bien accueilli. Heureusement d'ailleurs car cela fait bientôt 20h que l'on est éveillé et c'est dur de tenir le coup.

Malgré tout, cela a été assez efficace notamment grâce à une bonne préparation, particulièrement à l'aide d'informations glanées sur Internet, et parfois pas de sites officiels mais plutôt de blogs personnels

[Merci] pour mon anniversaire #3

Rédigé par Pierrot - -

Il est vrai que dans cette région du monde, on a vite fait de se retrouver sur une île. Que ce soit au Sri-Lanka, en Indonésie ou actuellement en Malaisie, l'accès à la mer est facile. Jusqu'à maintenant on a passé + de temps sur des îles que sur le continent (et avec l'Australie, ça ne va pas s'arranger...).
Et très souvent, qui dit « mer » et « tourisme », dit « plongé sous-marine ». Aude ayant déjà été initié étant jeune, elle voulait expérimenter à nouveau cela en effectuant un baptême officiel. Je l'accompagne donc dans un centre PADI (Blue Marlin Air sur l'île Gili Air) et finalement je me retrouve avec une fiche d'inscription dans les mains. Bon, je n'étais pas venu pour cela initialement mais en réfléchissant 2 secondes (pas plus !), je me dis que je pourrais en profiter pour découvrir cette activité.

Ainsi me voici dès le lendemain matin à me voir expliqué le principe des pressions, de l'équilibrage des oreilles, ce qu'est un gilet stabilisateur, comment fonctionne un détendeur, etc. Petits exercices dans la piscine :

  • vidage de l'eau du masque
  • récupération du détendeur perdu
  • découverte de l'équilibrage de la flottaison
  • communication

Et me voilà parti en mer avec Adrien l'instructeur.

Je découvre ainsi 3 grands aspects à la plongée :

  1. la connaissance technique du matériel
  2. l'appréhension de l'environnement sous-marin
  3. le contrôle physique de son corps.

La technique

J'adore découvrir comment fonctionnent de nouvelles choses, comment prendre une inspiration va nous remonter, pourquoi plus on descend, plus la descente est rapide. Cet environnement technique me rappelle beaucoup l'escalade où rien n'est laissé au hasard et où chaque geste compte. Et puis surtout c'est un sport où la sécurité tient un rôle clef.
De plus, une fois que l'« on est parti » (grimper la paroi ou plonger dans l'eau), on ne peut pas faire demi-tour aisément. Il y a tout un protocole ; ce n'est pas comme au volley-ball par exemple où lorsque l'on est fatigué ou que l'on a un problème, on se met sur le côté et on s'assoit sur le banc. Là, sous l'eau, la panique est interdite, on perd son masque et on n'a plus le détendeur en bouche pour respirer ? Alors, non, non, non, on ne remonte pas à la surface pour retrouver ses repères. On a appris des exercices, on se concentre dessus et on les applique méthodiquement.

L'environnement sous-marin

Évidemment, on a tous plus ou moins vu les fonds marins avec un masque et un tuba en bord de mer. Mais là pouvoir se promener dans les 3 dimensions sous l'eau en voyant toutes sortes d'animaux est magnifique. Pour ma part, voici ce que j'ai vu (nom en anglais) — du moins pour les animaux :

  • Green Turtle
  • Long-Nose Butterflyfish
  • Titan Togerfish
  • Giant Moray
  • Snowflake Moray
  • Gifferfish (?)
  • Lionfish
  • Scorpionfish
  • BlueSpot Sting Ray
  • Batfish
  • Cornetfish
  • Trumpet Fish

Donc que des trucs fabuleux ! Cela m'a ouvert les yeux sur la richesse du milieu sous-marin et surtout la pauvreté dans laquelle on la laisse par nos activités humaines. On a dû prendre un bateau pour aller voir un récif (Hans Reef), alors que le bord de mer est rempli de coraux morts ; j'imagine qu'il y a un certain nombre d'années cet endroit était aussi riche que celui au large.
Une des consignes avant la plongée était « Ne rien toucher » ; en effet, c'est un milieu particulièrement fragile. Et quand je pense aux méthodes de pêche avec des filets à la traîne, c'est assez horrible. J'ai véritablement pris conscience de l'impact que l'on peut avoir sur ce milieu qui malheureusement n'est pas visible aisément.

Le physique

En plongée, je dirais qu'il y a 3 aspects qui vont toucher l'émerveillement que l'on peut avoir : le lieu, la durée et la profondeur. Et ceci est directement influencé par des caractéristiques physiques :

  • si je gère ma respiration, je ne gaspille pas d'air et je dure + longtemps ;
  • si je sais réguler ma stabilité neutre, je vais pouvoir gérer ma profondeur correctement ;
  • si je n'arrive pas à trouver l'équilibre des pressions dans les oreilles, je ne peux pas espérer descendre + bas ;
  • si j'ai froid, j'ai certainement mal choisi le lieu ou la combinaison ;
  • ...

En bref, il y a pleins de facteurs. Et cela m'a plu de découvrir cette maîtrise physique nécessaire pour arriver à une plongée agréable.
Mais cela m'a surtout ouvert sur un autre intérêt : la plongée « libre », en apnée. J'ai adoré cette expérience avec les bouteilles, etc, mais j'ai trouvé ça « trop facile ». On s’harnache, on fait 1h de cours et 1h d'exercice et hop, on peut descendre à 12m de profondeur. Cette profondeur est parfaitement atteignable par l'humain sans assistance, naturellement. Alors pourquoi ne pas essayer ? Il est probable que ma prochaine expérience de plongée auprès d'un club professionnel se tourne vers l'apnée.
Cependant je reste agréablement marqué par cette superbe expérience. Cela m'a d'ailleurs donné envie d'aller explorer les fonds marins sur l'île de Tioman (Malaisie) en snorkelling. Là, la richesse (et sa préservation) du fond marin est incroyable. À 2 mètres du bords de l'eau des poissons multicolores, du corail énorme, ... mais je vous garde cela pour un autre article.

Ainsi : « Merci de m'avoir ouvert les yeux sur la richesse que contient notre Terre, que ce soit au-dessus mais surtout en-dessous de la surface de l'eau. »

 

 

[Agenda] - La liste de nos activités en Indonésie

Rédigé par Pierrot - -
  • Jeudi 16 : Arrivée à Yogyakarta depuis Kuala Lumpur. Accueil par Riki du CouchSurfing. Visite d'un musée sur la culture javanaise.
  • Vendredi 17 mars : Visite des monuments du centre ville (Rokon + Sultan Palace + mosquée souterraine), organisation du trip vers l'est de l'île/volcans. Participation à la soirée CS pour la St-Patrick annulée.
  • Samedi 18 : Journée transport en mini-bus pour s'approcher du volcan Bromo.
  • Dimanche 19 : Montée en jeep au point de vue en haut du Panajakan pour voir Bromo. Descente au *seasand*. Montée au cratère à pied. Hôtel près de Ijen (piscine + source d'eau chaude).
  • Lundi 20 : Montée nocturne sur Ijen. Acheminement au débarcadère à l'extrême est de l'île de Java. Ferry puis traversée de Bali en bus jusque Denpasar. Arrivée le soir à l'extrème est de l'île de Bali.
  • Mardi 21 : Arrivée à Gili Trawangan en fast-boat.
  • Mercredi 22, jeudi 23 : Bronzage, balade autour de l'île et repos.
  • Vendredi 24 : Transfert à Gili Air.
  • Samedi 25, dimanche 26, lundi 27 : Repos, balade et baptême de plongée.
  • Mardi 28 : Bateau+voiture pour Senggigi (île de Lombok) + balade à pied vers la cascade pour finir sur la plage.
  • Mercredi 29 : Transfert à l'aéroport de Lombok en voiture. Vol pour Yogyakarta. Attente d'un vol pour Kuala Lumpur. Bus depuis KL vers Melaka puis bus de ville (n°17!) pour atteindre la guest-house.

[Lat -8:3] - Du volcan Ijen à Java jusqu'à l'île de Gili en passant par Bali

Rédigé par Pierrot - -

Dans cette région d'Asie du sud-est, nous perdons le repère des saisons. On m'a récemment rappelé que c'était le printemps (merci L.). Pour notre part, on a passé notre 20 mars (c'est presque le printemps ?!), d'une façon assez épique.
J'ai déjà rédigé un article sur notre découverte de Bromo ; je l'avais d'ailleurs écrit sur notre route entre Bromo et Ijen. On pensait voir 2 volcans, c'est-à-dire 2 choses similaires ; et bien pas du tout ! Nous avons enchaîné les 2 journées mais en rien comparable l'une à l'autre.

« Wake up! »

Pour Bromo, on devait partir à 3h30. Cela signifie réveil vers 2h45. Dur ! Cette fois, pour Ijen, c'était départ à 2h !... Très dur ! On boucle nos sacs, on embarque un thé et notre panier de petit-déjeuner, et on rentre s'assoupir dans la voiture qui nous conduit au pied de la marche d'approche du volcan. Encore un peu vaseux, on se voit distribuer dans le noir de la nuit un masque à gaz et on découvre notre guide pour l'ascension. 3h du matin, plein de monde s'affaire, le parc ouvre et chaque groupe se lance dans la montée.

Il fait nuit, on n'a pas fini de digérer notre dîner et on se lance dans 500m de dénivelé. Dans notre groupe, 4 jeunes néerlandais qui semblent avoir une bonne condition physique nous devancent sacrément. Le guide reste avec nous et éclaire le chemin escarpé. Une première pause à mi-chemin dans un refuge/épicerie/bar, on commence à distinguer des lumières au sommet, et on se demande si c'est vraiment là que l'on va car c'est loin. Et bien oui, on va arriver là quelques dizaines de minutes + tard.

Après 10 minutes de récupération, on reprend le chemin, et après quelques centaines de mètres, on commence à être dans les fumées sulfureuses du volcan. On avait déjà croisé des « nuages » mais impossible de savoir dans le noir si c'est de la poussière, une brume, ou un nuage volcanique. Là notre respiration ne laisse aucun doute : c'est bien du soufre. Les gens commencent à enfiler leur masque ; moi je n'arrive pas à respirer correctement dedans donc je continue à respirer ce soufre (comme le guide). Après un moment j'ai dû m'y appliquer car l'air était vraiment saturé. Au bout d'un moment, le chemin commence à retrouver une tangente horizontale et le ciel s'éclaircissant un peu, on devine que le sommet n'est plus très loin.

Les magnifiques lumières du volcan

Notre premier arrêt est au niveau du Blue Fire. Des gaz sortent de la roche et sa combustion produit une lumière bleutée parfaitement visible dans la nuit (enfin entre 2 nuages de fumée). Malheureusement des mesures de sécurité accrues récemment en raison de la sur-activité du volcan ne permettent pas que l'on s'approche mais cela reste unique à voir. Ce qui est impressionnant aussi ce sont les travailleurs qui ramène d'énorme blocs de souffre dans des paniers en osier portés sur leurs épaules. Ils travaillent dans des conditions impossibles pour nous, de nuit, avec aucune sécurité. Bref, on est impressionné.

Après avoir flâné là quelques dizaines de minuit on termine le petit bout d'ascension pour avancer sur un chemin qui longe le long du cratère. De là on commence à voir le lac du cratère qui est d'un bleu presque phosphorescent ; un étrange halo de lumière en ressort alors qu'au dehors le noir de la nuit reste profond. À cela s'ajoute des traînées sulfureuses à la surface de l'eau, on commence à avoir des couleurs d'un autre monde.
Mais le plus incroyable est une fois que le soleil commence à se lever et à illuminer ce lieu. Nous avons une palette de couleurs fantastiques :

  • ici, la roche dorée ;
  • là, la végétation verdoyante ;
  • en-bas, un mélange azur et ocre ;
  • au fond, une montagne grise réchauffée par le rouge du soleil ;

On en prend pleins les yeux et on à du mal à se détacher de nos appareils photos. Et il est difficile de dire que l'on doit repartir. Au bout d'une heure à s'extasier, le guide nous rappelle et l'on doit entamer la re-descente. Re-descente qui est justement surprenante car on revoit en plein jour ce que l'on a gravi en pleine nuit. Et puis on croise les gens qui font l'ascension en plein jour, les chanceux. Non seulement ils voient le chemin mais en plus les masques à gaz ne sont plus nécessaires (effet de la chaleur émanant du sol qui évacue les nuages?).

Le périple

Il est 8h lorsque l'on arrive en bas. On peut prendre le temps de manger notre petit-déjeuner — cela fait 6h que l'on est réveillé... l'estomac s'exprime ! Puis on embarque en voiture à nouveau pour notre destination finale : le port complètement à l'est de l'île de Java. On prend le premier ferry qui se présente pour arriver à l'ouest de l'île de Bali ; on y rencontre J. avec qui nous ferons d'ailleurs le trajet en bus pour traverser Bali jusque Depensar. De là on prend une voiture privée pour atteindre l'est de l'île de Bali. On termine dans les bouchons et ainsi alors que la nuit est tombée, on termine les 2 derniers km à pied jusque l'hôtel que l'on a réservé.

Il est 21h, nous sommes réveillé depuis 2h, soit 18h de veille avec le décalage horaire entre les 2 îles. Alors on apprécie beaucoup la piscine ce soir avec une petite bière fraîche.

Le lendemain, on doit prendre un speed-boat pour rejoindre l'île de Gili Trawagan. Mais on n'a rien réservé. Après le petit-déjeuner on va voir en ville. Pas besoin d'aller très loin avant de se faire alpaguer... Je suis content car j'arrive à négocier le prix officiel ; de 625'000IDR/pers à 750'000IDR pour 2 ! Mais l'enregistrement pour le départ est dans 30 minutes. Alors on ne perd pas de temps pour aller récupérer du cash au distributeur, payer, rentrer à l'hôtel faire nos sacs et être directement pris en scooter pour aller au comptoir d'enregistrement.

On arrive à Gili T., on trouve un bar avec du Wi-Fi où l'on en profite pour trouver un hôtel tout en mangeant. Et on va ainsi passer plusieurs jours pour se reposer de ce périple !

[Merci] pour mon anniversaire #2

Rédigé par Pierrot - -

Deuxième billet de la série !

Une fois n'est pas coutume, nous avons renouvelé l'expérience en pénétrant dans un Parc National. Cette fois-ci ce fut en Indonésie pour aller s'approcher au plus près du Volcan Bromo à l'est de l'Île de Java.
Ce volcan encore en activité mais avec de simples fumeroles sulfureuses est impressionnant. Il se situe au milieu d'une mer de sable (« seasand »). Nous avons pu admirer un lever de soleil depuis un mont un peu plus au nord. Bon c'était assez embrumé donc on n'a pas vraiment vu le soleil mais le point de vue sur ce volcan fumant était sympa tout de même.
Mais ce qui nous a surtout plu c'est de voler 1h au guide qui nous disait que l'on ne pourrait pas aller le voir d'assez près : on avait 1h30 de dispo dans la mer de sable mais il nous a assuré qu'il fallait 1h pour la montée et 1h pour la descente. Finalement en pressant le pas, nous avons effectué la montée+descente en 1h :-D Cela nous a laissé un quart d'heure depuis le sommet pour admirer le cœur grondant et profiter du panorama très large.
Nous gardons aussi un souvenir amusé des courses de Jeep de nuit à 4h du matin pour être parmi les premiers à entrer dans le parc et assurer le meilleur point de vue aux touristes embarqués. Nous étions embarqués avec 2 Néerlandaises dans le véhicule et le conducteur nous a arrêté à 2km du sommet sur un point de vue moyen car on ne pouvait plus avancer, des bouchons de Jeep... On a donc décidé de tracer avec nos jambes vers le meilleur point de vue et cela fut fructueux. 1h plus tard on arrivait à cet endroit. Il nous a été difficile de se frayer une place dans la mare de monde mais finalement du haut de notre marche nous avons pu apprécier la vue. Puis à la redescente nous étions toujours avec nos 2 touristes dont une parlait indonésien. Celle-ci nous a proposé de prendre un thé en descendant et cela était agréable. Nous étions finalement content d'avoir choisir l'option piéton car à la descente, alors que les Jeep nous doublaient en klaxonnant à toute vitesse, elles se sont toutes retrouvées coincées 1km + bas... juste là où nous attendaient la nôtre. Nous avons donc re-doublé tous ces véhicules et nous avons pu profiter plusieurs fois du panorama ; ainsi nous avons vu la lumière changer sur le Mont Bromo de différentes manières même si on regrette un peu n'être pas resté + longtemps car cet endroit vaut vraiment le coup, a fortiori en saison sèche.

Alors : « merci à tous de m'avoir permis d'approcher mon premier volcan dans un paysage quasi-lunaire réveillé par la verdoyance issue de la fertilité des éjections volcaniques. »

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