[Photos] - Mes « cartes postales » malaisienne

Rédigé par Pierrot - -

Je sais, les photos vous arrivent au compte-goutte. Et pourtant c'est toujours autant de travail derrière pour moi.

Je vous livre alors ces petites « cartes postales » franchement colorées de la Malaisie. Elles ne sont pas à l'image de ce qui m'a le plus marqué (appareil photo oublié pour le shooting nocturne des tours à Kuala-Lumpur et je n'ai jamais réussi à rendre l'atmosphère de Tioman en photo) mais je sais qu'elles véhiculent ce que j'ai ressenti au travers du pays.

https://pierre-dubois.org/vrac/?dir=2017/201704_Malaisie

Je suis présentement en train de m'occuper du « gros paquet » de l'Australie ; 3 mois de voyage, ça ne se trie pas si facilement. Cependant je reste sur mon efficacité pour bientôt vous livrer des clichés exquis de la Nouvelle-Calédonie et de l'Argentine, deux pays aux paysages magiques !

2 lieux de sommeil insolites en Asie

Rédigé par Pierrot - -

Après + d'une centaine de nuits loin de la France, 40+ hôtels/hébergements différents, on peut penser que « j'ai tout vu » en Asie pour dormir. Et pourtant, outre les nuits dans les transports (avion, bus) ou une nuit chez l'habitant, nous avons eux 2 lieux insolites de sommeils.

Première expérience : la nuit d'escale dans l'aéroport de Hong-Kong entre le Japon et le Cambodge. Notre calendrier de vol nécessitait cela. Je ne me souviens plus vraiment des horaires mais c'était quelque-chose comme atterrissage à 22h et décollage le lendemain à 8h. Pas vraiment le temps de flâner dans la ville donc. Après avoir regardé quelques conseils sur internet, j'ai vu que l'un des terminaux était plutôt pour les vols internes et donc ouvrait tard et fermait tôt. L'assurance d'une nuit à peu près calme. Et quand j'ai su que l'on y trouvait des bancs sans accoudoirs et que c'était juste à côté de notre porte d'embarquement, aucune hésitation possible.
On s'est donc posé près d'une prise électrique, on sort les bouchons d'oreille et bandeau pour les yeux et finalement on a pas trop mal dormi.

Second cas, toujours lié à un transfert dans les transports, cette fois en Malaisie dans notre aventure pour aller de l'île de Tioman (sud-est de la péninsule) à Penang/George-Town (au nord-ouest). Après un bateau pour rejoindre le continent et un bus pour récupérer Kuala-Lumpur, on prend le premier bus dans la soirée pour KL>Penang. oui mais j'avais pas forcément bien calculé que l'on allait arriver à 1h du matin et que le premier ferry pour rejoindre l'île de Penang était à 5h30… Je le savais mais bon… parfois on ne pense pas à tout :-)
Et là sur cette île, nous n'avions pas d'hébergement de prévu. Bref on dort comme on peut sur un banc du terminal de bus à Butterworth. C'est la nuit mais il fait chaud et il y a des moustiques. Et réveillé par la sécurité à coups de sifflets à 5h car (en théorie) on n'a pas le droit de dormir ici.
Enfin pour clore ce transfert, on a erré 1h dans la ville de George-Town avec nos sacs jusqu'à tomber sur une guest-house ouverte 24/24 et où on a pu effectuer un check-in à 7h. Finalement on y est resté 4 jours :-)

Le voyage épique de l'Indonésie à la Malaisie

Rédigé par Pierrot - -

Quand on voyage d'île en île, que l'on a un avion à prendre et que l'on cherche à profiter jusqu'au dernier moment, il n'est pas toujours évident d'arranger tous les transports de la manière la + confortable qui soit. Ainsi notre transfert de l'Indonésie à la Malaisie a été assez épique.

Nous avons passé notre dernière nuit sur l'île de Lombok. Notre hôtel était à Senggigi. Avec un vol à 7h, le temps d'enregistrement et un trajet de 1h, il nous fallait quitter l'hôtel à 5h du matin. Ainsi réveil à 4h pour prendre un taxi privé. Vol RÀS. Atterrissage à Yogyakarta (île de Java) 1h30 + tard ; mais avec le décalage horaire, il n'est que 7h30… Et notre vol pour Kuala Lumpur est vers 11h. Patience. Second vol, nickel, on arrive en début d'après-m' dans la capitale malaisienne. On réussit à capter un voyage en bus pour la destination de notre guest-house vers 16h30. Le trajet se passe bien mais on arrive à la gare routière de Melaka vers 19h45. Tous les guichets sont fermés mais j'arrive à glaner des informations pour m'assure que le bus de ville qui nous intéresse (le n°11?) afin de rejoindre le centre passe vers 21h. Et c'est le dernier de la journée. On arrive à la guest-house (après 1km de marche quand même) vers 22h30 où l'on est très bien accueilli. Heureusement d'ailleurs car cela fait bientôt 20h que l'on est éveillé et c'est dur de tenir le coup.

Malgré tout, cela a été assez efficace notamment grâce à une bonne préparation, particulièrement à l'aide d'informations glanées sur Internet, et parfois pas de sites officiels mais plutôt de blogs personnels

[Agenda] - La liste de nos destinations en Malaisie

Rédigé par Pierrot - -

J'ai adoré la Malaisie ; j'ai vraiment été surpris positivement par ce pays. Même si on y trouve toujours des inégalités importantes, le tourisme est globalement implanté intelligemment (je dis globalement car parfois dans le détail ce n'est pas le cas, cf mes remarques distillées dans l'article sur Cameron Highlands). Au final, nous y sommes restés 3 semaines, voici succinctement comment s'est découpé ce séjour :

  • Kuala Lumpur
    Impossible d'éviter cette ville. Nœud de transit des transports (aériens comme terrestres) et concentrant les fonctions principales de l'état, ça reste agréable de s'y promener en tant que touriste. Que ce soit dans le quartier chinois, dans le coin de la grande mosquée ou aux Tours Petronas, c'est vraiment une ville surprenante.
  • Melaka
    On y trouve une mixité culturelle assez surprenante mais finalement qui est assez à l'image du pays dans son ensemble. À la fois d'influence européenne, avec des racines musulmanes, on y retrouve aussi des karaokés montrant la place chinoise. Ce qui m'a surpris c'est que c'est une ville assez vide mais qui pourtant présente des projets de constructions énormes. La ville va-t-elle terminer comme son monorail ?
  • Tioman
    De 2 jours, nous avons prolongés notre séjour à 6. Véritable île paradisiaque et authentique, j'y serais bien resté 1 an ! :-)
  • Penang
    Petite île tranquille. J'ai adoré le rythme de vie de la ville de George Town, avec ses guest-house, son street-art et la street-food excellente (que d'anglicisme) ; c'est une cité où prendre le temps est agréable.
  • Cameron Highlands
    Malgré son côté très touristique, la région est vraiment impressionnante. Pour y retourner, je penses que je parcourrais le coin plutôt en moto/scooter plutôt qu'aller à la grosse ville où tout le commerce touristique est présent. Les plantations de thé, les mines de marbre et les montagnes sont magnifiques.
  • Pangkor
    Encore une île pour terminer notre séjour malaisien. On y a passé peu de temps. Beaucoup de tourisme des locaux, des prix un peu au-dessus de mes espérances et finalement des paysages pas si incroyable après être allé à Tioman.
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Ça fait quoi de randonner dans la jungle malaysienne ?

Rédigé par Pierrot - -

Il existe une image exotique (et un peu niaise) que j'ai lorsque je penses « voyage autour du monde » : c'est le type avec le couteau à la ceinture, le sac à dos immense derrière en train de se battre avec un serpent dans la jungle avec tout ce que cela comporte : les moustiques, l'eau, la boussole pour trouver son chemin. Bref, un idée que je savais bien loin de la réalité du voyage que je concevais. Le mien serait nécessairement + urbain et simple. Mais on aime parfois s'écarter un peu des sentiers usuels. Et c'est ainsi que je me suis plongé dans la jungle :-) . En réalité, ce n'était pas une surprise car aimant la randonnée, nous avions souvent ceci comme activité et en Malaisie la nature est composé essentiellement d'un paysage de jungle…

Déjà, je dois dire que j'en ai rencontré (au moins) 4 fois :

  • sur l'île de Tioman pour rejoindre (deux fois) la Monkey Beach
  • à nouveau sur cette île pour la traverser afin d'aller à Juara, sur l'autre côte
  • sur l'île de Penang pour accéder à la Turtle Beach (je ne me souviens plus du nom exact mais on y trouve un hôpital à tortues)
  • à Cameron Highlands en randonnant dans les terres
  • et avant tout cela, j'en avais eu un aperçu au Cambodge en allant de Siem-Reap à Battambang

Bon, il faut que j'avoue que finalement les forêts (car oui, la jungle, c'est juste un type de forêt — du moins celles que j'ai rencontré), ce n'est pas si différent de ce que l'on trouve en Europe. Ce qui va différer finalement c'est des plantes qui me sont inconnues et des animaux que l'on qualifie « d'exotique ». Mais en réalité, j'étais bien loin de l'image (naïve, je le répète) que j'avais de la jungle. Ce n'est pas si différent de quand je randonnais dans la forêt de Compiègne, à la seule nuance qu'il y avait un peu plus de singes, que l'atmosphère est plus moite et chaude et que les lianes et racines sont beaucoup, beaucoup + présentes.
En fait, une fois que l'on a compris que la faune et la flore rencontrée (que l'on qualifie un peu trop à tort d'exotique comme je le disais avant) sont simplement des espèces locales ; au même titre qu'en France on aurait des lapins, des chênes, des chevreuils, des bouleaux et du houe.
Malgré cela je dois reconnaître qu'il faut en distinguer deux types : la jungle de bord de mer et celle que l'on rencontre plutôt dans les terres. L'une et l'autre n'ont rien à voir : tandis que la première sera + sableuse et nécessairement + chaude, la seconde sera plus humide et avec une végétation plus dense.

Enfin, j'ai beau corriger l'image simpliste que j'avais, il n'en demeure pas moins que certains concepts (d'un autre temps ?!) restent vraie.
Pour conclure, je dirais que la jungle c'est un mélange entre des visuels de Tomb Raider, des bruits d'ambiances de Donkey Kong Country et des animations faune-floresques à la Jumanji (merci les années 90!).

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Cameron Highlands : évitement des « tourist tour »

Rédigé par Pierrot - -

Cameron Highlands, avec le système de bus performant de Malaisie, il est aisé d'atteindre cette destination. C'est un coin assez touristique et il n'est pas compliqué de trouver une navette qui y arrive. Nous avons ainsi pu passer du niveau de la mer, altitude 0 à 1500m en quelques heures. Sensation amusante.
La route pour accéder à cet endroit est très sympa : ça serpente, on prend de la hauteur, les montagnes se détachent franchement (de type piton/pain de sucre ?). Bon, une fois sur place, on se rend compte que c'est assez blindé d'hôtels et de restaurants à touriste. Même pas descendu du bus une fois à la gare routière, quelqu'un nous propose déjà des tours organisés. On prend la plaquette publicitaire, on ne sait jamais. Une fois à la guest house, on analyse ce que l'on souhaite voir et ce que l'on préfère éviter. On discute le contenu avec le gérant de la guest house. Finalement on se rend compte que l'on paye surtout un transport car les entrées ne sont en réalité jamais incluses.

Bref, je regarde le nom des lieux « à voir », je vérifie sur internet rapidement la pertinence et enfin je géolocalise sur OsmAnd ma sélection :

  • plantation de thé
  • usine de fabrication du thé
  • point de vue de la mossy forest/forêt de nuage
  • récolte de fraises
  • rose garden
  • bee farm

Et au lieu de prendre des tours entre 65RM/12€ et 150RM/28€ (par personne !), nous préférons louer un scooter : 40RM pour 5h (négocié à 6h).
Cela permet de n'aller que là où on souhaite, y rester le temps que l'on veut et puis surtout pouvoir faire demi-tour quand « on ne le sent pas » : genre le rose center, 7RM pour se balader dans 2 jardins craignos, ou bien la bee farm où certes il y a des abeilles mais qui en réalité est + un marché au miel et autre conneries de la région qu'un réel lieu où l'apiculture est mise en avant.
En bref, c'est un point à réfléchir de s'échapper des groupes parfois contraignants et des bouchons en voiture mais d'un autre côté il faut le pouvoir : pas n'importe qui peut conduire un scooter à l'étranger (+ le permis international, + la conduite à gauche) et se servir aisément de son smartphone en GPS sans Wi-Fi ni réseau mobile.

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La Malaisie : ce pays si surprenant

Rédigé par Pierrot - -

Notre venue en Malaisie est un peu un hasard. Nous souhaitions n'aller qu'en Indonésie mais au vu des compagnies la desservant, ZipWorld demandait de prendre un billet par nous-même avec une compagnie locale. Et finalement en regardant des infos sur la Malaisie, on a décidé d'étendre notre séjour de 2 jours à… 3 semaines.

Kuala Lumpur a déjà été une forte surprise. La navette pour aller de l'aéroport au centre ville est vraiment moderne (ponctualité, confort, propreté). Enfin la ville est très accessible : nous y avions facilement les repères d'une mégapole. Après le Sri-Lanka, le Cambodge et le Japon, nous trouvons le niveau du pays assez élevé.
Et puis à la sortie du métro, l'arrivée face aux Petronas Tower est impressionnant ! Et ce n'est pas comme à La Défense par exemple ; ici on a des immeubles immenses mais une grande place arborée devant qui permet de respirer, et puis derrière un superbe parc où il est très agréable de se balader.

Il paraît que la Malaisie est bien en s'y déplaçant en bus ; et c'est vrai ! À chaque gare routière, les bus sont identifiés, ont une plateforme dédiée et toutes les informations nécessaires se retrouvent sur Internet. Je n'ai pas essayé mais on peut acheter son billet en ligne, choisir son siège (pratique) + on a un billet électronique avec QR-code.
Et les bus ? Le premier que l'on a emprunté de KL à Melaka était encore + confortable que les wagons du TGV 1e classe. Ça vous donne l'idée. Le prix alors ?! Environ 5€ pour parcourir une distance de 130km.
Le plus impressionant c'est la gare routière principale de KL (« TBS » je crois). On se croirait dans un énorme aéroport international :

  • plateformes de départ et d'arrivée ;
  • panneau avec les horaires ; au niveau de la fréquence, cela doit tourner autour d'un départ par minute ;
  • la plaque d'immatriculation des bus est scannée à l'arrivée et leur dit à quel quai déposer les passagers ;
  • des guichets sans queue pour aller prendre son billet ;
  • portique d'accès au départ où l'on scanne son billet avec QR-code pour accéder à…
  • …la salle d'embarquement…
  • …où quelqu'un a la liste de tous les passagers (alors que l'on a acheté notre billet 15 minutes avant) et scanne à nouveau le billet avant d'aller à la porte d'accès au bus.
  • Le chauffeur récupère avant de partir la liste de tous les passagers et le lieu où ils descendent — ainsi impossible d'oublier quelqu'un lors de la pause pipi.
  • Le bus part à l'heure et 5 minutes + tard, il est déjà sur l'autoroute.

Bref, c'est vraiment impressionnant.

Je pense que le transport reflète bien mon sentiment par rapport à l'organisation, au niveau de sûreté et à la gestion du pays. Globalement le pays est propre. Et lorsque l'on demande un renseignement, l'information reccueillie est claire (ai-je précisé que je n'ai jamais eu de problème à parler anglais à tout le monde?!). Même dans les villes un peu + reculée, je n'ai jamais ressenti ce malaise du touriste en Asie dont j'avais parlé.
Un autre point que je trouve très agréable, c'est le mélange des cultures. Les gens ont différentes origines, ≠ religions et ≠ habitudes/coutumes et pourtant tout le monde se cotoîe très bien. Cela fait du bien à voir et cela change de la France et/ou l'Europe où parfois certaines catégories de personnes sont rejetées/mal comprises.

Bon dans un autre registre, nous avons parfois été surpris par l'expansion immobilière. Que ça soit autour de KL ou George Town (Penang), beaucoup de logements en construction ; ce qui est prometteur. Par contre à Melaka, beaucoup d'immeubles vides — sans parler du monorail qui n'a jamais fonctionné — et pourtant ils sont en train de construire un énorme complexe immobilier au sud de la ville. Vu de l'extérieur, cela donne une impression d'argent jeté par les fenêtres…

Pour conclure sur ce pays, parmi les 5 destinations dans cette région du monde, cela reste ma préférée. Voire, je pourrais peut-être éventuellement imaginer l'hypothèse probable de vivre ici — bon, c'est vrai, d'un autre côté, je n'ai pas vu la saison des pluies :-)

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[Lat 2:48] - Rando dans la jungle de Tekek à Juara

Rédigé par Pierrot - -

Le paysage malaysien est connu pour sa jungle : une atmosphère humide, une forêt dense d'arbres gigantesques, des lianes qui descendent des hautes branches, des singes qui se promènent, des papillons partout, des insectes qui font crisser leur carapace, des fleurs d'un rouge vif, des racines rampantes dans le chemin, …
C'est bon ? Vous avez le tableau ?
On peut découvrir cela dans un parc naturel, par exemple celui de Endau Rombin. Sauf qu'après avoir lu des retours sur Internet plutôt mitigé, on décide de l'éviter et de tracer directement sur l'île de Tioman. On a eu raison car nous avons traversé l'île à pied d'ouest en est depuis le village de Tekek à celui de Juara par un sentier dans la forêt. 10km, 350m de D+ et autant de D-, départ à 08:30 pour arriver à 12:30 avec une vitesse moyenne de 4kph (donc hors pauses ;-) ).

Et c'était vraiment génial. Parfois un peu effrayant comme lorsque l'on est surpris par les singes ou quand en posant sa main contre un tronc, on se demande si il s'y faufile un serpent ou une liane (en réalité, là, on n'a jamais vu de serpent)… Il faut réussir à passer outre l'atmosphère moite, les vêtements trempés de transpiration et les insectes et araignées que l'on rencontre sur le chemin — merci le pantalon et le tee-shirt manches longues (en mérinos :-) ).
En réalité le chemin n'était pas très dur. Il est plutôt bien emprunté donc correctement visible. Tout le long est marqué avec des rubalises ; finalement cela me faisait penser au GR20 niveau complexité d'orientation, c'est à dire pas besoin de cartes ni de boussole (même si j'avais mon GPS/smartphone en poche). Les endroits les plus escarpés sont équipés d'escaliers. Bref la promenade était vraiment agréable. Surtout qu'à 2km de l'arrivée, on a pu se rafraîchir dans la cascade Alis Waterfall.

Cette rando a vraiment valu le coup de se lever tôt ;  et puis surtout cela nous a rien coûté pour profiter de la nature. Enfin presque rien car avant d'embarquer pour venir sur l'île, nous avons dû payer 2 taxes : une pour le parc naturel et une pour la préservation de l'espace sous-marin (20+30 ringgits/personne soit ~11€). Et puis surtout une fois de l'autre côté on a pris un jeep-taxi pour rentrer : 60RM pour 2. Mais ça reste toujours moins cher que les 650RM/pers. pour 2jours/1nuit (soit 24h en version attrape-touriste…) que l'on a vu pour le parc Endau Rompin.
Entre ça et le snorkelling, la balade à Monkey Bay et l'ambiance familiale et détendue, je garde un super souvenir de cette île. Ce n'est pas pour rien que l'on a prolongé notre séjour 2 fois ; de 2 nuits on est passé à 4 puis 6 nuits sur place. En définitive un lieu que je recommanderais.

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[Anecdotes] - Les merdes en voyage #2

Rédigé par Pierrot - -

Deuxième épisode des anecdotes des petites emmerdes qui ont pu nous arriver. Toujours rien de grave mais ça reste marquant.

Alors celle pas très drôle s'est passée à Siem Reap au Cambodge. Nous étions dans un hôtel très bon marché (8$ la nuit...), alors je vous passe les fourmis dans le sucre sur la table du petit déjeuner, l'amabilité très limite du personnel, et les bruits de cuisine dès 6h du matin. En fait, il s'avère que la canalisation de nos toilettes (dont les tuyaux sont visibles à l'extérieur depuis la table du petit-déjeuner) se raccordaient à celle de la chambre voisine mais avec un tuyau encore plus petits. Dès que l'on arrive on remarque que la chasse d'eau n'évacue pas bien. Deuxième jour, évacuation incomplète malgré différentes tentatives. Mais le service de ménage s'en est chargé. Troisième jour, toilettes bloquées. Et au soir, impossible de rentrer dans la chambre. Heureusement le personnel du soir était plus sympa que ceux du matin et on a pu changer de chambre sans trop de problème.

Deuxième anecdote, encore une fois à propos d'une chambre. Arrivée à Kuala Lumpur (Malaisie), pour une escale de 2nuits/1jour avant de s'orienter vers l'Indonésie. Nous trouvons une guest house dans le centre ville, à 2 pas du métro, bref super pratique. Clou du lieu : la personne qui nous accueille est très sympathique et nous aide beaucoup. On prend la chambre, tout va bien ; une petite douche pour moi et là Aude découvre des morsures sur sa peau : il y a des punaises de lit ! J'en viens à retrouver la personne qui s'est occupée de nous (qui a déjà commencé la soirée avec d'autres occupants de la guest house) et je lui partage discrètement le problème et il nous apporte la solution avec bonne précaution et intelligence : changement de chambre, tout ce qui est en tissu et qui a touché le lit reste dans la chambre, on déménage avec le reste de nos affaires dans une autre saine et notre linge infecté sera nettoyé gratuitement dès le lendemain matin pour pouvoir l'avoir sec le jour de notre départ. Bref tout ça s'est passé nickel d'autant qu'il ma laissé naturellement inspecté les matelas de la nouvelle chambre pour être sûr qu'il n'y avait pas de problème. Bref super.
Comme vous voyez, le voyage suit son cours tranquille même si la bataille avec les moustiques reste un travail quotidien pas toujours aisé à gérer.

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