Le congé sabbatique, comment ça marche ?

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Quand on a un projet de faire une pause professionnelle, il existe plusieurs options. En réalité je dis "faire une pause professionnelle" mais ces options permettent d'autres activités : se consacrer à un autre projet professionnel, permettre une ré-orientation, ouvrir sa propre activité ...

Donc on peut trouver :

  1. Le congé sabbatique
  2. Le congé sans solde
  3. La démission
  4. La rupture conventionnelle
  5. ...

Pour ma part la démission ou la rupture conventionnelle n'était pas des alternatives pertinentes pour moi. Ma relation avec mon employeur actuel Viveris Technologies se passe très bien et je ne vois aucun intérêt de stopper avec eux.

Il y avait donc les deux possiblités de congés. Je me suis tourné vers le premier. En effet, comme le précise le Ministère du Travail « le congé sans solde n’est pas réglementé[...]. Son organisation et sa durée sont définies de gré à gré entre le salarié et l’employeur. Celui-ci est libre de l’accepter ou de le refuser. »
Tandis que le service public nous apprends que le code du Travail prévoit que « Le salarié a droit à un congé sabbatique pendant lequel son contrat de travail est suspendu. [...] A l'issue du congé, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente. »

Nous avons d'un côté un congé dont les termes sont à définir entre employeur et employé alors que de l'autre côté nous avons un système un peu « plug'n'play ». Il faut néanmoins respecter certaines conditions :

justifier d'une ancienneté de 36 mois minimum dans l'entreprise, consécutifs ou non
justifier de 6 ans d'expérience professionnelle,
ne pas avoir bénéficié, au cours des 6 années précédentes dans l'entreprise, d'un congé individuel de formation (Cif) d'une durée au moins égale à 6 mois, d'un congé de création d'entreprise ou d'un autre congé sabbatique.

Et il faut savoir aussi que « l'employeur peut refuser le congé s'il estime qu'il est préjudiciable à la bonne marche de l'entreprise. »

Heureusement pour moi, Viveris était parfaitement au courant de cette volonté de ma part depuis plusieurs mois et la solution du congé sabbatique s'est donc définie naturellement. J'ai évidemment respecté un délai suffisant afin de pouvoir anticiper toutes les démarches et cela s'est bien passé.
Le fait que je travaille dans une société de service a aussi facilité la démarche. En effet mon emploi (que je dois retrouver similaire à mon retour) est d'être en mission chez un client. Donc il ne sera pas délicat de juger de la similarité avec mon poste précédent car même si me retrouve chez un autre client voire dans un autre domaine, l'activité de prestation sera présente.

Classé dans : Réflexion - Rédigé par Pierrot

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