Nous sommes le 1e jour de février. Dans une semaine, on sera déjà dans un autre pays. Ces derniers jours/dernières semaines on a un peu "fait la tournée des popottes", on a eu éjà plusieurs aurevoirs. Et j'ai remarqué que certains nous demandent si on va avoir un "truc", un fil rouge, des gimmicks, ou des défis à relever.
Notre fil rouge ?
Pour le moment, nous n'avons pas encore déterminé de lien conducteur particulier à notre voyage. Je pense bien à l'idée du nain de jardin dans le film "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain". On voit cela parfois sous la forme d'une petite peluche (ou d'un sac à dos qui se promène) ou d'une danse "rituelle" effectuée en vidéo. Même si on a quand même un (ou plusieurs) but dans notre voyage, on n'a pas de gimmick de prévu.
Vos défis ?
Néanmoins, j'ai remarqué que certains souhaitaient prendre part à notre voyage en nous lançant des défis ; je pense à :
l'idée drôle de collectionner une feuille de papier toilette (propre évidemment) de chaque pays. Histoire de comparer la couleur, les motifs, la taille : merci N. et X. pour l'idée.
la suggestion loufoque de ramener d'Asie une caisse entière de gingembre marinée : merci C. pour cette suggestion.
la proposition + plausible d'être pris en photo devant le drapeau de chacun des pays : merci D. et C. pour cette proposition.
Bref vous ne manquez pas d'idées alors inscrivez vos idées en commentaire de cet article ou par message. Dès que je peux, j'y réponds.
En ce dimanche après une deuxième journée à grimper de la glace, on décide de profiter du soleil encore bien accroché pour à La Baie. C'est à environ 20 minutes de voiture de Chicoutimi et cela fait partie de la ville de Saguenay. On a donc une randonnée d'environ 2h/5km.
J'ai découvert l'escalade il y a longtemps, il y a plus de 15 ans. Et il y a une discipline parallèle qui m'avait toujours surpris, interrogé et/ou fasciné : la cascade de glace.
Le fonctionnement est le même mais au lieu de la roche (en extérieur) ou la résine (en intérieur), le support pour l'ascenscion est la glace. Pour parvenir au sommet on s'aide donc de piolets que l'on tient en main et de crampons qui sont fixés aux pieds.
Petit récit de cette découverte réussie au Canada avec T. !
Je pars demain* pour le Canada et j'ai préparé mon sac aujourd'hui. Le sac en soute bien évidemment mais aussi mon sac en cabine.
Je tiens à détailler ce dernier car durant une journée entière c'est tout ce que j'aurais et où je trouverais du réconfort. Ainsi on va voir ce qu'est un « EDC » et chaque partie qui le compose. Je ne vais pas vraiment m'étaler sur pourquoi je prends telle ou telle chose mais cela sert de memo. Aussi, je liste ça car c'est une habitude qui m'est venue du forum de rando sur lequel je suis inscrit depuis bientôt 5 ans.
Quoi ? Le Canada ? Mais ce n'est pas dans les destinations prévues... C'est vrai que c'est un voyage que je vais effectuer seul pour rendre visite à T. Cependait j'ai pu l'entreprendre grâce à l'opportunité de mon congé sabbatique.
Il s'avère que Aude avait besoin de retourner en Guinée pour 2 semaines pour la passation de son poste. Étant donné que j'avais du temps libre, c'était une bonne opprtunité de voyager avant l'heure. Une fois l'idée validée avec T. et Aude j'ai regardé un peu les tarifs des vols.
Ah d'ailleurs, j'ai donc 2 astuces à fournir.
La première c'est d'utiliser Jetcost (merci S. pour le conseil) ; ce site va interroger de nombreux voyagistes. L'utilisation est vraiment facile et pratique. Il est possible de regarder à +/- 3 jours, sélectionner la plage horaire de décollage/aterrissage, la compagnie, le nombre d'escales, etc. Bref, j'aime vraiment bien.
La seconde astuce consiste à être flexible sur les dates de vol. En l'occurence j'ai regardé des vols du mercredi au mercredi et ça n'avait vraiment rien à voir avec des vols par exemple du samedi au samedi. Je n'ai plus le prix exact mais de mémoire ça allait du simple au double. De toutes manières il est certain qu'un voyage coûte moins cher quand on le temps. Par exemple :
TGV versus TER/intercités ;
train versus covoiturage ;
faire du stop versus covoiturage...
Donc, je pars au Canada, à Chicoutimi exactement. C'est la première fois que je vais traverser l'Atlantique et aussi que je vais voler aussi longtemps, seul a fortiori. Surtout que comme dit avant j'ai pris un vol pas cher et j'ai donc 2 escales (dont 5 heures à Londres), 15h de voyage et encore : j'arrive à Québec (la ville) et non pas à Chicoutimi directement. J'ai donc 1 ou 2 heures de voitures après.
Mais malgré cela j'ai vraiment hâte. J'ai regardé les températures un peu : cette nuit il va faire -29°C ! C'est froid ! En réalité en journée je devrais être confronté à des températures « connues ». Du -10° cela m'est déjà arrivé au ski et avec le refroidissement éolien ça va encore + bas. Et puis à moto aussi. Encore hier j'ai fait 1h de route de nuit par 0° en plein brouillard. La combinaisons parfaites des pires conditions. Et bien ça s'est bien passé. Ok j'avais 5 couches (teeshirt en laine mérinos, gilet doudoune, polaire, doublure, blouson en cuir). J'avais un peu froid aux mains à l'arrivée (car 1 seul paire de gants) mais ça allait. Bref cela ne m'inquiète pas trop.
Encore une fois j'ai hâte d'y être car je ne connais pas cette région alors qu'elle de bons atouts naturels pour me satisfaire. On n'a pas de programme précis mais cela devrait tourenr autour d'excursions en extérieur et de « remplissage de ventre ». Bref que du plaisir en perspective.
Bon, une question un peu "tabou" parfois, ou du moins que les gens ont du mal à poser : « Combien ça coûte un tour du monde ? ». Je penses que cela fera l'objet d'un autre article. Ici je vais me concentrer sur les coûts masqués, ceux que l'on ne prévoit pas.
Intro
Grosso modo, voici les coûts que j'avais prévus ou imaginés, par ordre plus ou moins chronologique :
Les billets d'avions
Les visas
Les vaccins
Les assurances
L'hébergement
Le transport sur place
La nourriture
Les loisirs/plaisirs
Les imprévus !
J'ai déjà parlé de la péripétie de l'examen de santé obligatoire pour obtenir le visa australien : 135€ pour la visite médicale aggréée par l'ambassade et 50€ pour la radio pulmonaire. Il y a eu aussi le changement d'adresse, la réexpédition de courrier : 26.5€ pour 6 mois.
Le contenu de la demande
Aujourd'hui, j'ai enfin finalisé la demande de permis international ; que nous dit le site du service public ?
Coût : gratuit
Quels documents présenter ? le formulaire de demande cerfa n°14881*0 ; une copie couleur recto-verso de votre permis de conduire français ; 3 photos ; une copie couleur recto-verso d'une carte nationale d'identité ; une photocopie d'un justificatif de domicile ; et si la démarche se fait par correspondance, une enveloppe affranchie au tarif du recommandé avec accusé de réception, libellée à vos nom et adresse.
Décomposition du coût
Nous avons donc :
2 impressions : formulaire ;
8 photocopies couleur : permis, ma CI, un justificatif de domicile, une lettre d'attestation d'hébergement, la CI de la personne qui m'héberge ;
2 enveloppes ;
3 photos ;
2 affranchissements.
Et cela coûte :
à 50cts l'impression couleur, on a 1€ ;
idem précedent pour le coût : 4€ ;
le paquet de 10 m'a coûté 2.55€, : 0.5€ ;
à 5€ les 5 dans un photomaton, le calcul est facile : 3€ ;
le LRAR est à 5.1€ et l'enveloppe (tarif lettre verte) comprenant le tout fait 70g, soit environ 1.2€ : 6.3€.
On y arrive : que devrait nous dire le site du service public ?
Coût : gratuit 15€ 30€, pour 2 personnes...
Oui, c'est vrai, ce n'est pas « grand chose » mais ça fait la différence.
Dans un voyage, il y a toujours 3 étapes (comme dans beaucoup de choses d'ailleurs) : l'avant, le pendant et l'après. Je n'en suis qu'à la phase de préparation et le départ est dans 6 semaines. Lorsque j'ai commencé à en parler on m'a souvent souhaité qu'il ne nous arrive pas trop d'emmerdes. Mais en réalité c'est souvent ce qui marque le voyage : les péripéties, bonnes ou mauvaises, sont souvent ce dont on se souvient le plus. Et c'est un peu ça l'aventure : gérer les rebondissements.
Le visa électronique
Le premier évènement est lié au visa ; en Australie, notre séjour est supérieur à 3 mois. Ainsi on doit émettre une demande de visa (électronique). J'ai commencé par le mien car le processus est un peu long et tout en anglais. Une fois tous les formulaires remplis j'ai reçu un réponse positive en 24h. On est passé à celui de Aude ; tous les formulaires sont remplis et... la demande est suspendue en attendant des informations complémentaires. En effet, étant donné son séjour longue durée en Guinée elle devait passer des examens de santé. Et ça, nous ne l'avions pas dû prévu, ni même imaginé ! Finalement cette première péripétie s'est bien terminée puisque la demande a été accepté : on va bien pouvoir séjourner en Australie :-)
La panne de train
Le deuxième rebondissement a été lorsque j'ai dû aller réaliser mon état des lieux de sortie. J'avais un rdv le matin en région parisienne et je devais ensuite me rendre à mon appartement l'après-midi. Par commodité j'ai décidé d'y aller en train. Ce matin là, il y a eu de gros problèmes de circulation : j'ai été bloqué près de 4h dans le train. Evidémment, beaucoup de monde était excédé. Ce n'est jamais agréable d'être bloqué surtout qu'un nombre important de personnes se rendaient à leur travail. Mais j'ai bien aimé ce moment car cela m'a permis de prendre le temps : lire, écrire, regarder le paysage. Forcément, j'ai dû annuler mon rendez-vous du matin mais j'ai pris ça avec patience. Bien sûr, le fait de ne pas travailler aide à prendre du recul, à supprimer une certaine pression. Néanmoins cela m'a marqué comme une première étape du voyage : gérer l'imprévu.
Finalement si on peut dire que la préparation du voyage démarre bien avant le décollage, l'aventure, elle, commence avant le voyage !
Évidemment je ne pouvais pas me permettre de garder mon appartement. Je ne l'affectionnais pas particulièrement et cela représente une charge trop importante. Et puis contrairement à ce que l'on m'a suggéré, je n'étais pas trop pour l'idée de le sous-louer ou faire un AirBnB pour alléger le coût.
Hier mardi, c'était la 2e partie du déménagement : vidage des dernières bricoles (dont un fameux lave-linge) et nettoyage complet. C'est toujours assez marquant comme évènement : en très peu de temps on passe d'un chez soi avec tous ses objets à un lieu vide et impersonnel. Ce qui a été particulier aussi c'est que ce n'est pas un dénémagement pour changer de lieu de vie mais pour carrément quitter tout domicile.
Cela signifie que ce que je mettais en carton, je ne vais pas le revoir avant plusieurs mois. Mais cela veut dire autre chose aussi : à partir de aujourd'hui je suis "SDF" : dorénavant je n'ai plus de chez moi et je squatte chez les gens. C'est une sensation assez agréable car cela montre que je bénéficie de l'hospitalité des gens.
Finalement j'aime bien cette idée que même avant d'être parti, le voyage a déjà commencé.
Forcément, je ne pouvais manquer à ma responsabilité d'organiser un « pot de départ » au travail. C'est une activité un peu bateau mais pourtant inévitable. Et au-delà de cela c'est un moment marquant et chargé de sens.
Petiti récit de ce départ de Alstom et quelques photos (les premières sur le blog !).