[Anecdote] - Le salut routier

Rédigé par Pierrot - -

Le salut routier, je connais ça depuis longtemps en moto : on croise un motard, on lui fait un « V ».
En France, j'ai remarqué que cela s'étendait aux conducteurs de camping-car ou van.
J'ai appris que les possesseurs de véhicules anciens ou atypique (PT-cruiser par exemple) se saluait sur la route également.
Lors des road-trip en Australie, j'ai vu qu'il était d'usage également de saluer ceux que l'on croise dans l'outback ; lorsque l'on n'a pas croisé un véhicule depuis un certain temps (totalement subjectif), on émet un coucou au prochain que l'on rencontre.

Mais ce qui m'aura le plus impressionné c'est en Nouvelle-Calédonie : l'état d'esprit de l'outback reste vrai sur la Grande Terre.
Mais sur Ouvéa, c'est plus simple : on salue tout le monde ! Et ceci contribue à une ambiance vraiment familiale. Est-ce dû à la petitesse de l'île ? Avec une longueur d'environ 50km et plus de 3000 habitants, je ne pense pas.
En tout cas cela donne directement des relations très chaleureuses et cela aide beaucoup, notamment par exemple lorsque l'on demande à être pris en stop (probablement le moyen de transport principal sur cette île).

Notre road-trip sur le caillou néo-calédonien

Rédigé par Pierrot - -

Arrivés les mains vides, nous avons pu nous documenter assez richement sur ce territoire grâce à l'office de tourisme. Une fois parés, on apris place derrière le volant de notre Dacia Sandero Stepway et c'est parti pour un tour du caillou. Pourquoi « caillou » ? Parce-que c'est un joyau ? Peut-être ; car ça y ressemble !
Nos étapes (pour dormir) étaient donc :

  1. Dumbéa
  2. Presqu'île de Bouraké
  3. Saint-Gabriel (Thio)
  4. Néya (Houaïlou)
  5. Poindimié
  6. Hienghène
  7. Poingam
  8. Koumac
  9. Poé (Bourail).

Une bonne boucle en 10 jours mais assez « classique » tout de même. Nous nous sommes jamais beaucoup éloigné de la côte sauf pour prendre les transversales où là on s'aperçoit bien du relief à l'intérieur. J'ai davantage apprécié la côte est, plus authentique (sauvage dira-t-on ?) malgré des coins rabotés par les mines. La côte ouest étant davantage modernisé et, à mon sens, avec moins de charme — même si j'avoue que ce n'est pas désagréable de tomber sur des restaurants clairement indiqués ou simplement des épiceries.
Mais c'est ce qui donne un aspect sympa à l'autre côté : devoir souvent demander son chemin, requérir l'autorisation pour aller à tel ou tel endroit, rouler sur des routes un peu défoncés, … Je n'ai pas terminé cette promenade en Nouvelle-Calédonie (à l'heure de l'écriture de l'article ; et non sa publication) mais je dois avouer avoir été impressionné par 3 choses :

  • les paysages grandioses,
  • l'accueil chaleureux des gens,
  • la richesse de la faune et de la flore sous-marine.

Malgré son éloignement de plusieurs dizaines d'heures de la métropole, ce coin de France est génial et je comprends très bien les gens qui s'établissent ici pour plusieurs années ou pour une vie.

Recette : les rillettes rieuses

Rédigé par Pierrot - -

Fort du succès de l'article des repas en van, je continue dans la gamme avec 1 recette trouvée en Nouvelle-Calédonie lorsque nous étions en camping. Une seule recette mais c'est toujours ça.

Nous avons donc besoin de :

  1. poivron
  2. thon
  3. moutarde
  4. maïs
  5. vinaigrette
  6. vache qui rit (vous l'avez l'origine du nom de la recette)

Il y a juste à mélanger ensemble tous les ingrédients sauf le poivron pour l'en garnir. Tout bêtement une recette trouvé à l'intérieur de la boîte de vache qui rit qui se révèle très simple et très bon. À adapter de toutes les manières qui plairont.

 

[Anecdotes] Les merdes en voyage #9 - Enchaînement de problèmes liés aux vols

Rédigé par Pierrot - -

En multipliant les vols dans l'année (une vingtaine ?), on augmente nécessairement le risque qu'un problème arrive. Jusque-là nous avions été plutôt chanceux et aucun problème important n'était arrivé.
C'était sans compter un enchaînement qui a eu lieu entre la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine ; soit sur une période d'environ 2 semaines.

Le sac qui casse

Toujours vérifier l'état de ses bagages lorsque l'on les récupère. Oui, aucune déchirure, pas d'ouverture inopinée ; ça va. Sauf que l'on se rend compte en se baladant en ville après avoir quitté l'aéroport de Nouméa (N-C) que le système qui tient les sangles du sac-à-dos de Aude s'est arraché sur un côté.

Heureusement ce n'est pas grave — d'ailleurs on ne s'en est pas rendu compte immédiatement — mais il va falloir trouver une solution un de ces quatre.

La ceinture qui disparaît

Je crois que c'était à l'aéroport pour quitter la Nouvelle-Calédonie, en escale à Sydney avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande. Au contrôle sécurité, en passant le portique, un agent demande à Aude d'enlever sa ceinture et ses chaussures. Elle les mets dans un bac pour passer le scanner pendant qu'un des agents s'assure que les bacs sont bien utilisés.

Petit aparté pour dire que c'est ennuyeux que les règles soient différentes en fonction des pays : parfois il faut sortir son ordinateur, parfois non, parfois ils tolèrent que l'on ne sorte pas le sac avec les contenus liquides, une fois j'ai dû sorti mon appareil photo réflexe, etc.

Là l'agent a déplacé la ceinture de Aude dans un autre bac et au moment de reprendre ses affaires (avec du retard et le monde qui pousse derrière et les agents qui te pressent à dégager la zone), parmi tous les bacs de la même couleur que la ceinture, celle-ci va « disparaître »…
Heureusement elle était en mauvais état et on avait l'intention de prochainement la remplacer ; mais quand-même c'est emmerdant.

Les mauvais lasagnes

Vol Nouvelle-Calédonie vers Nouvelle-Zélande, dîner servi dans l'avion. Je prends le plat végétarien et Aude celui lasagne. Tout va bien. On arrive à Auckland à 23h, elle commence à ne pas se sentir bien.
On attend le bus et on essaye de voir si ça passe. Puis on doit marcher quasiment 1.5km en ville pour rejoindre notre auberge ; pas envie de dépenser 50$ dans un taxi tout de suite. Le chemin se parcourt tant bien que mal. Mais une fois arrivé à l'auberge ça ne va pas du tout : sueurs, malaises, vomissements, nausées.

Mauvais tableau.
Finalement au bout de 2h d'inquiétude et d'hésitations à appeler un médecin ou quoi, Aude arrive à s'endormir. Il faudra encore une journée supplémentaire pour s'en remettre complètement. Heureusement que l'on a une chambre privé et un programme pas encore établi dans ce pays qui permettent un bon repos récupérateur.

L'avion manqué à cause du retard

Pour rejoindre l'Amérique du Sud depuis Auckland (N-Z), notre avion en provenance de l'Australie a un peu de retard. Cela pourra peut-être se récupérer sur les 11h30 (!) de vol que l'on a.

Avant d'atterrir à Santiago du Chili où l'on a une correspondance pour Buenos-Aires, on apprend que l'on a pu rattraper une partie du retard mais pas complètement et ils nous indiquent les portes d'embarquement des vols concernés. Ils nous rappellent aussi qu'il faut aller directement au contrôle sécurité et vers notre porte d'embarquement. Ce que l'on s'empresse de faire.
On arrive devant la porte où il n'y a personnes, et nous sommes à 20 minutes du décollage. En théorie on est bon. Mais non, après quelques instants, quelqu'un arrive et nous apprend qu'ils savent que 4 personnes devaient embarquer pour ce vol (dont nous donc!) mais que l'on est arrivé trop tard et que l'on ne peut plus embarquer… Rage !

Avec le peu d'explication que l'on a, on retourne en arrière pour aller au comptoir des réclamations. Heureusement cette fois on tombe sur quelqu'un de sympathique qui nous place sur le prochain vol, fait transiter nos bagages sur ce même vol et nous offre en compensation l'équivalent de 10$ d'achat dans un snack.
Finalement on s'en est bien sorti mais l'accueil au Chili n'a pas été agréable, surtout après 11h de vol et le décalage horaire…

Arnaque bancaire

Problème de bagage, perte d'objet, mauvaise nourriture ou retard d'avion sont des problèmes que l'on peut imaginer. Désagréable, certes, mais on s'y attendait à un moment ou un autre. Mais le dernier sera pour le moins original.

Une fois arrivés à Buenos-Aires, le premier objectif est de récupérer des devises dans un distributeur de l'aéroport. On galère (avec tout le fameux décalage horaire) à en trouver un. Une fois renseigné sur la conversion entre la monnaie locale et l'euro, je me base sur nos dépenses moyennes et décide de retirer 5000 pesos (noté ici $5000, assez perturbant quand on ne le sait pas). Cela dépasse le plafond autorisé alors au final je me rabats sur le + haut, à savoir 2000 pesos (soit environ 100€). Je récupère 4 billets, je vois les beaux billets de $500…
Plus tard, on réussi à trouver un taxi privé qui nous amène en ville pour $600. Je lui tends alors 2 billets… Et il me répète le prix de $600… Mais… 2×$500=$1000 ; il lui suffit de me rendre $400 de monnaie. Et c'est là où je me rends compte qu'en réalité, je n'ai pas 4 billets de $500 mais 2 billets de $500 et 2 billets de $5 !

Hallucinant : je me suis fait arnaquer par un distributeur de billets ! Et vu la galère de l'économie ici, des distributeurs et des banques où il y a toujours une file d'attente immense, je laisse tomber l'idée de faire valoir mon droit d'autant plus que je n'ai aucune preuve à apporter. Vu la forme identique de tous les billets, je comprends un peu plus tard que la personne qui a remplit la machine de billets a subtilisé des billets de $500 pour en mettre de $5.

[Anecdote] - Les merdes en voyage #6 - le retour de Mickey !

Rédigé par Pierrot - -

Le titre de cet article, vous en évoque un autre ? C'est normal !

Premier rencontre avec une souris impossible à déloger dans le van dans le sud-est de l'Australie.
Et cela va récidiver en Nouvelle-Calédonie avec une deuxième.

Nous avons une voiture de location pour effectuer le tour de la Grande Terre et évidemment nous avons dans le coffre nos affaires et notre nourriture.
Et nous découvrons à nouveau un matin un sachet de pain dévoré…

Là il est + facile de trouver l'intrus dans une petite voiture que dans un vieux van. Alors c'est parti : on vide tout.
Et on découvre notre nouveau locataire sous la roue de secours. Cela nous amuse presque et on en profite pour essayer de la prendre en photo. Puis j'enlève la roue et elle s'échappe derrière la banquette et se glisse dans l'espace entre la carrosserie et le coffre ; en gros un peu au niveau des phares arrières. Et là, impossible de la déloger.

Alors on effectuera les 5 jours qu'il nous reste

  • en laissant des morceaux de pains traîner dans le coffre,
  • en gardant sur les places arrières la nourriture placée dans 3 sacs l'un dans l'autre et bien fermés,
  • en dormant avec ces sacs dans la tente.

Au final on n'y laissera « que » quelques tranches de pains, un bout de semelle de chaussures et des sacs en plastique — drôle de souris qui adore le plastique…

Je savais que l'on allait rencontrer des animaux, que les + emmerdants seraient les + petits (les moustiques) ; mais j'étais loin d'imaginer que l'animal qui occasionnerait le + de dégât serait une souris !

[Lat -20:43] - Le magnifique monde sous-marin

Rédigé par Pierrot - -

Bon, je l'ai déjà décrit, j'adore aller dans l'eau mais aujourd'hui j'ai encore exploré un peu plus ce monde sous-marin et c'est magnifique. Déjà ce matin nous avons participé à une balade aux falaises de Lekiny avec Félix. Et il nous a mené jusqu'à un « trou à requins » et en effet il y en avait 3 qui s'y reposaient par 3 mètres de fond dans un trou étriqué entourés d'une foule de coraux multicolores et bien-sûr de pleins de dizaines de poissons différents. J'ai tenté comme j'ai pu d'allonger les dizaines de secondes en apnée pour observer ces magnifiques animaux paisibles.

Mais mon grand plaisir du jour a été d'être confronté à l'immensité vertigineuse de l'eau. À la pointe Moly (extrême sud de Ouvéa, NC), on s'éloigne du bord. Déjà les riches récifs peuplés de poissons sont merveilleux. Mais se retrouver au-dessus d'un « canyon » de coraux est absorbant, envoutant. Parfois des dépressions rocheuses (même si ce n'est pas vraiment du rocher car uniquement composé de corail) immenses : plusieurs mètres de large et autant de profond.
Un plongeon en canard depuis la surface et je descends de quelques mètres ; je trouve une roche sans coraux et je m'accroche.
Et là j'observe. J'ai un monde incroyablement riche autour de mois ; au-dessus, à gauche, à droite, en-dessous, devant, derrière, par tout cette nature sous-marine me fascine.

Enfin ma + forte impression fut en arrivant au « tombant ». On passe d'une profondeur de 2-3 mètres à 5, 10, 15 mètres de vide. Et là cela prend une autre dimension vertigineuse. Pourtant je pratique l'escalade depuis longtemps et j'ai déjà pris de la hauteur de façon enivrante. Mais là faire face au Grand Bleu est d'une toute autre dimension, et on a l'impression de voler ! Et ce milieu m'attire autant qu'il me fascine ; c'est-à-dire beaucoup !
Suite à mon baptême de plongée, je m'étais déjà rendu compte de mon intérêt pour la « plongée libre », en apnée donc. Mais là c'est une certitude que je vais sérieusement me tourner vers cette discipline à mon retour en France.

Le monde sous la surface de l'eau est immense et magique, et une fois que l'on y a goûté, difficile de s'en décrocher.

[Lat -21:36] - Rencontre avec un Grand Blanc (?)

Rédigé par Pierrot - -

Je ne sais pas combien d'heures j'ai pu passer dans l'eau. Depuis mon enfance j'ai toujours adoré avoir mon nez sous la surface. Mais dans le cadre de ce voyage je dois avouer avoir découvert un nouveau monde : le milieu maritime !

La mer, le large, les récifs ?

Après avoir vu des espèces de poissons par dizaines, du corail mou, du corail dur, des méduses, des seiches, une pieuvre, des hippocampes, des tortues, un requin à pointe noire, un requin des sables, des baleines, des bénitiers et autres coquillages/mollusques, des dauphins, un dugong, des oursins, aujourd'hui j'ai eu une rencontre inattendue.

Installés à la plage de Poé près de Bourail en Nouvelle-Calédonie, on décide d'aller voir l'attraction du coin : la Roche Percée et le Bonhomme de Bourail. On aura vu un bout de falaise écroulé avec un bloc rocheux qui sort de l'eau ; peu convaincant… On effectue donc la balade des 3 baies qui relie la Baie des Tortues à la Baie des amoureux (elle est où la troisième baie ?). Déçu de lire sur un panneau qu'il n'y a presque plus de tortues dans la baie du même nom, en réalité depuis un point de vue surplombant la mer on en voit une petite dizaine effectuer des aller-retours entre la surface et le récif au fond pour s'alimenter. Et je vois aussi « un gros poisson » (détail important !).
On se dépêche d'atteindre la plage pour aller voir lesdites tortues. On galère à aller au large car il y a très peu de fond — environ 50cm — et on tient à ne rien toucher (préservation de l'environnement oblige !), donc la nage dans les vagues est parfois périlleuse. On se gave au passage de jolis poissons curieux qui jouent à cache-cache et une fois au large, on cherche tranquillement les tortues…

Puis une forme apparaît… une tortue ? non ! c'est bien un requin que l'on a en face de nous…

Comment réagir face à un requin

  • 1 demi-seconde pour croire voir une tortue,
  • 1 demi-seconde pour comprendre que c'est un requin,
  • 1 seconde entière pour remarquer qu'il est vraiment grand ; a posteriori, on estime qu'il mesurait entre 3m et 3m50.

Pas de panique.
Je suis loin d'être un expert en requin ; d'ailleurs on attend encore un accès internet pour confirmer l'espèce que l'on a croisée. Mais tout de même voici mes conseils issus de mes lectures et rencontres de connaisseurs :

  1. Avant de penser que l'on est vulnérable, fixer le requin et ne pas le quitter des yeux.
  2. Ne pas s'affoler ni s'agiter et garder son sang froid.
  3. S'apprêter à le cogner si il se montre trop avenant.
  4. Au préalable, ne jamais nager seul ; toujours au moins en binôme (de même niveau).

Dans l'instant qui a suivi la reconnaissance de l'animal, c'est exactement ce qui s'est déroulé dans mon cerveau de manière brève avant que le requin face demi-tour au bout de peut-être 5 secondes.

Ça fait quoi ?

On pense que c'est un requin blanc (un « Grand Blanc »). L'expérience a été courte, sensationnelle, unique et impressionnante. Ce n'est qu'une fois revenu à la plage, que l'adrénaline a cédé la place à l'excitation, que l'on a mesuré ce qui vient de nous arriver.

Expérience géniale, et comme on dit ici : « Au Top ! »


Dans les petits conseils environnementaux pour la mer, outre le fait de ne jamais rien toucher, il convient aussi de prêter attention à la crème solaire :

  • ne pas en mettre juste avant d'aller dans l'eau,
  • préférer porter un tee-shirt et se mettre à l'ombre,
  • en appliquer qu'une fois que l'on pense ne plus aller dans l'eau avant une bonne demi-heure.

Maintenant que j'ai accès à Internet pour publier cet article, il semblerait que ce soit un Requin gris de récif que nous avons vu. Moins impressionnant qu'un grand blanc, j'avoue, mais reste capable d'attaquer l'homme. Je tiens à rappeler quand même que l'on a moins de chance de mourir attaqué par un requin, que par un chien (cf Wikipedia par exemple).

Première journée mémorable en Nouvelle-Calédonie

Rédigé par Pierrot - -

Ça y est, nous avons quitté le pays-continent australien pour aller vers la Nouvelle-Calédonie.
Et on peut dire que cette première journée a été assez mémorable.

Déjà, réveil à 04:30 pour prendre une navette à 05:00 afin de décoller de Sydney à 07:40. Le vol se passe bien. Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas pris un avion dans le cadre de notre billet tour du monde ; c'est sympa de « voyager gratuit ».
Bon, première (bonne) surprise ; alors que nous n'avions pas payé notre réservation de voiture de location, on a eu le plaisir de voir que la voiture était quand même déjà prête. Super ; car on ne sait pas où on dort ce soir et avoir la liberté d'une voiture est déjà tranquilisant. Une fois la voiture apréhendé (wow, qu'est-ce que ça fait bizarre le volant à gauche !), direction le magasin Décathlon de Nouméa pour affiner notre équipement de camping et surtout de snorkelling.

Puis direction l'office de tourisme de Nouméa où on dévalise le comptoir avec tous les prospectus. D'ailleurs on trouve que la documentation est super bien, tout est clair, on est bien informé, on trouve plein de cartes, les sentiers, les activités possibles et les coordonnées. Bref du bien.
Ainsi, vu que la journée commence à être bien entamée (il est 16h), on décide de se diriger vers le camping le plus proche de nous.

On galère un peu à le trouver car il n'est pas forcément bien indiqué. On rentre, personne à l'accueil (enfin, la maison à côté) ; finalement je vois un groupe de gens que je salue et la gérante m'explique l'organisation du camping.
Sauf qu'il y a très peu de monde, donc elle a invité des amis et qu'ils ressortent d'un repas plutôt bien arrosé. Ils en sont à la partie de Mölky dans laquelle on est embarqué.

On va ainsi passer une superbe soirée avec des gens d'ici avec qui on pourra beaucoup échanger à la fois sur la vie d'ici mais aussi sur notre voyage.
Cela se terminera donc à 23:30 avec C.&G. au bord de la rivière avec des discussions sans fins. Génial.

Tout la journée a tourné autour de l'imprévu et ça s'est super bien passé. Cela nous a mis dans le bain direct.
Et puis entre autres choses il y a eu aussi : la vue magnifique sur la côte depuis l'avion — à couper le souffle —, la langue française que l'on n'a pas autant parlé depuis des mois, reprendre la route avec des repères connus, des montagnes qui invitent à voyager.

En bref, après 18h de veille, on pense que ce séjour promet !

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